Paysan parvenu
Commentaire de texte : Paysan parvenu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar quentin2419 • 25 Juin 2015 • Commentaire de texte • 745 Mots (3 Pages) • 1 322 Vues
Eugénie Grandet
Honoré de Balzac est né en 1799. C'et un romancier, dramaturge, journaliste, imprimeur et critique littéraire français. Il fait partie du mouvement « Réalisme » (exprimer le plus fidèlement possible la réalité en s'appuyant sur un travail minutieux de documentation). Il publiera Eugénie Grandet en 1833. Balzac meurt en 1850, épuisé par son acharnement au travail et sa consommation excessive de café.
Ce texte se situe au moment de l'arrivée du cousin d'Eugénie , Charles, qui débarque de Paris à l'occasion de l'anniversaire de la jeune fille. La vue du jeune homme, richement vêtu, est pour Eugénie une véritable révélation.
Point de vue interne. Verbes de sensation dont le personnage d'Eugénie est le sujet, « Eugénie […] crut voir, elle respirait, elle aurait voulu pouvoir le toucher […] elle enviait, fit sourdre son cœur, en voyant, elle lui plaisait ».
Sensations agréables, ces verbes montrent qu'elle est séduite.
Le point de vue interne n'est pas tout au long du texte: ligne 8: commentaire au présent, ligne 22: jugement du narrateur sur Charles, donc point de vue omniscient et présence du narrateur.
Effet d'une apparition qui la frappe: c'est une découverte de quelqu'un qu'elle n'aurait pu imaginer.
Le parisien est pour elle une « perfection », d'un type « inconnu », « une créature descendue de quelque région séraphique » et elle rêve à « ce phénix des cousins ». Hyperboles qui montrent sa fascination.
Privée de tout contact avec l'extérieur (« sans voir dans cette rue silencieuse plus d'un passant par heure »), Eugénie semble aimer tout ce que représsente Charles; le jeune homme incarne tout ce à quoi elle aspire, comme si son aspect soigné et raffiné prenait une coloration féminine.
Le sentiment naissant d'Eugénie est complexe; s'y mêlent l'admiration quasi religieuse, le désir de s'approprier l'autre par les sens (« elle respirait avec délices les parfums exhalés par cette chevelure si brillante »), le désir de devenir l'autre (Charles perçu comme une femme).
Quittant l'enfance docile, elle découvre le désir et s'affirme au même moment contre son père.
Cette scène de première rencontre a justement lieu le jour de l'anniversaaire d'Eugénie.
Balzac souligne à la fois l'écart qui sépare les deux jeunes gens et l'ignorance de la jeune fille (« inconnu », « une ignorante fille »).
La jeune fille est fascinée par ce cousin si différent d'elle, Charles, lui, ne cherche qu'à voir chez son oncle un écho de sa vie passée.
Il a préparé ses bagages en conséquence, prévoyant une vie de château.
Le lecteur ne peut manquer d'êtres ensible à l'amour naissant d'Eugénie tout comme à l'indifférence de Charles à son égard « son impertinence afféctée, son mépris pour le coffret qui venait de faire tant plaisr à la riche héritière et qu'il trouvait évidemment ou sans valeur ou ridicule ».
De nombreux termes viennent préciser le portrait de Charles en nous donnant notamment des indications quant à son raffinement et son charme « parfums, chevelure si brillante, gracieusement bouclée, peau blanche, jolis gants fins, petites mains, teint, fraîcheur et délicatesse, jeune élégant ».
...