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Paris de Verlaine

Commentaire de texte : Paris de Verlaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Mai 2018  •  Commentaire de texte  •  1 091 Mots (5 Pages)  •  4 650 Vues

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“Paris” de Verlaine (1893)

Introduction :

Paul Verlaine, symboliste, a connu une vie d'errance et de poésie avant de revenir à Paris où il meurt miné par l’alcoolisme et la syphilis.

Beaucoup de poèmes parlent des lieux qu’il a parcouru et sont une source d’inspiration (« Il pleure dans mon cœur », « Charleroi »). La ville décrite avec un ton ironique.

Le poème parle de la capitale française qui fait l’objet d’un éloge qui critique méchamment et fait écho à l’état d’âme du poète « maudit ».

Ecrit en 1893, 3 ans avant sa mort, le poème sonne comme l’ultime regard de Verlaine sur la capitale, théâtre de ses amours, échecs et dérives.

1/ Un poème-portrait

a) Paris humanisé

Paris personnifié, Verlaine évoque « sa beauté », sa « sagesse »,caractéristiques qu’on attribue aux êtres humains + présence de déterminant possessif.

Paris fait penser à une mère « sa Fille », « son Peuple », « son frère »

Impression de portrait = façon de peindre « vert clair », « le sombre », « sous l’œil ».

Cette personnification est essentielle pour justifier le lien entre la ville et le poète

b) Paris mis à nu

Titre du poème + anaphore = effet de projet d’embrasser toute la capitale

Chaque strophe évoque un aspect particulier de la capitale : sa « beauté », sa « gaité », sa « sagesse » ou encore sa « bonté ».

La dernière strophe réutilise toute les caractéristiques, pour finaliser le portrait, donner une vue d’ensemble, mêmes termes que les strophes avant pour faire écho aux strophes précédentes.

Caractéristiques : jamais de lieu précis, ni l’architecture ou fait historique sont évoqués. Verlaine semble pénétrer dans l’âme de la ville ( « triste », « bonté », « sagesse », etc.).

c) Un portrait qui joue le jeu de l’éloge

Au début, on pense que le poème est un éloge de la capitale. Avec sa « beauté », sa « gaité », sa « sagesse », sa « bonté » et ce qu’elle peut avoir de « charmant ».

Vocabulaire et expressions mélioratifs : « belle », « la gloire », « voir son plaisir égayer son frère »

Dernière strophe = célébration ultime : « Vive Paris ». + forte elle n’intervient qu'à la fin, comme si elle était la conclusion logique des strophes précédentes.

2/ Le vrai portrait de la capitale révélé

a) Un éloge miné

Restrictions : « ne…que » ou « rien…que » ce qui crée une impression de rareté. « Paris n’a de beauté que son histoire » = Paris n’a rien de beau, excepté son histoire.

Approximations : « encore que », « un peu », « peu pratique », « quasi », « légère ivresse », « vague désir », « non loin », … Impression d’insaisissable, d’évanescent.

l’usage massif de la restriction suggère les manques de Paris, mais les éléments

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