"Pareil j'égale au soleil que j'adore", Ronsard
Commentaire de texte : "Pareil j'égale au soleil que j'adore", Ronsard. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Akim17 • 7 Avril 2017 • Commentaire de texte • 3 207 Mots (13 Pages) • 2 642 Vues
« Pareil j’égale au soleil que j’adore » est un poème extrait du recueil Les Amours écrit par Pierre de Ronsard et publié en 1552. Dans le recueil Les Amours, Ronsard exprime son amour pour Cassandre, Marie et Hélène. Ronsard également appelé « Prince des poètes, poète des princes » appartenait à la pléiade, un groupe de poète qui avait pour but de donner un prestige à la langue française en s’inspirant des anciens. Dans ce sonnet, le poète place au même l’astre lumineux et l’objet de son désir. Mais le poète se retrouve immédiatement mis à mal car en résultat de sa passion amoureuse il se voit réduit en esclavage. Cette passion amoureuse l’isole non seulement du monde extérieur mais aussi de lui-même. Après cette lecture nous allons nous demander dans quelle mesure le sentiment amoureux réduit -il le poète à une position d’esclave ? Pour répondre à cette problématique trois axes sont aisément analysables. Dans un premier temps nous allons étudier le cosmos. Cela va nous conduire à observer la figure de la femme afin d’analyser l’éthos poétique.
Pour décrire le cosmos, Ronsard évoque à la fois la hiérarchie cosmique mais aussi le motif de la Nature. En ce qui concerne la hiérarchie cosmique on la voit dans le vers 5 « L’art, la Nature et les Astres encore ». L’art représente le poète et les Astres la supériorité cosmique. On commence par le moins important dans la hiérarchie cosmique pour ensuite arriver au plus important. En effet pour Ronsard il y a d’abord les dieux, ensuite les Astres, puis la Nature et pour finir l’Homme. L’adverbe « encore » sert de lien entre ces éléments et assurent la continuité de cette hiérarchie. Dans le vers 6 « Les éléments, les Grâces & les Dieux », « Les éléments » symbolise la Nature, « les Grâces » renvoie aux muses qui selon Ronsard serai la source de l’inspiration poétique et « les dieux », eux, aurait le pouvoir décisionnaire du poète. Encore une fois dans ce vers on passe du moins important dans la hiérarchie cosmique pour arriver ensuite au plus important. Si Ronsard évoque la hiérarchie cosmique c’est pour ensuite décrire le motif de la Nature. Pour ce qui est du motif de la Nature, on le retrouve dès le vers 5 « L’art, la Nature et les Astres encore ». « La Nature » se présente ici comme étant l’intermédiaire entre « l’art » qui représente le poète et « Astres » qui renvoie à la supériorité céleste. Dans le vers 6 « Les élément, les Grâces & les dieux », « les éléments » renvoie aux éléments décrivant la Nature qui sont en détail dans le poème 67 et qui sont inspirés du motif pétrarquiste de l’apostrophe de la Nature. Si le poète évoque le cosmos c’est pour ensuite décrire la figure de la femme.
La figure féminine chez Ronsard est particulière puisque d’un côté le poète évoque sa beauté et de l’autre sa supériorité. Concernent la beauté de la femme, Ronsard le montre dès le 1er vers « Pareil j’égale au soleil que j’adore ». Le comparatif « Pareil » qui est le terme d’attaque du sonnet semble sublimer la figure de la femme car il met au même niveau la femme et l’astre solaire. La
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