On ne peut commenter ce que l’on ne comprend pas : Méthode du commentaire

              METHODE COMMENTAIRE [pic 1]

« On ne peut commenter ce que l’on ne comprend pas »

①Lire ATTENTIVEMENT le texte !!! Une fois et peut-être même deux, voire 3 !

②Dégagez rapidement au brouillon :

• L’auteur, son siècle, son appartenance à un MLC, la date, le genre, le thème global
• S’intéresser au texte (les outils d’analyse)

• Le thème : regarder les champs lexicaux[pic 2]
• L’énonciation : qui parle ? à qui ? présence des marques d’un locuteur ou d’un destinataire
• Les figures de style : comparaison, métaphore, personnification, antithèse, oxymore, hyperbole, anaphore, etc.
• Procédés musicaux : rythme des phrases, les sonorités (assonances, allitérations)
• La ponctuation qui peut traduire les sentiments des personnages
• La mise en page (blancs, italiques…)
• Les registres : comique, tragique, pathétique, lyrique, épique, fantastique, ironique, satirique…
• Les cinq sens : sont-ils sollicités ? que traduisent-ils ?
• La grammaire (= syntaxe) : temps verbaux et leurs valeurs, types de verbes et de phrases.

[pic 3]

 ③ Dégagez les 2 ou 3 grandes idées du texte, « trier » les relevés        précédents en fonction et faire au brouillon un PLAN avec PARTIES  et SOUS PARTIES + citations !!!!

④Passez à la rédaction du commentaire :

• INTRODUCTION AU BROUILLON !  ( la recopier proprement ensuite)

• Présentation générale, entrée en matière : elle peut situer le texte dans l’ouvrage sans le résumer, se référer à un élément de la vie de l’auteur ou à un événement historique (si et seulement si ces éléments ont une incidence sur le texte étudié), et Histoire Littéraire!!!
• Caractérisation du passage : il s’agit de citer le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre et sa date (!), préciser le thème central, le genre (si théâtre, est-ce un monologue, si poésie, est-ce un sonnet…). Dire de quoi « parle » le texte tout en faisant le lien avec la présentation générale.
• Problématique : question qui va guider le texte,
• Annonce du plan : mentionner les axes du commentaire sans les détailler et ménager votre lecteur en EVITANT les formules lourdes telles que « Dans une première partie, nous montrerons que »…. ou  « Dans un premier axe, on étudiera… »

• DEVELOPPEMENT DIRECTEMENT SUR COPIE à partir du plan au brouillon(3):

• Ne pas faire apparaître les I, II, voire III et a), b), etc. mais  fabriquer des « petites phrases d’introduction partielle » en vous aidant des titres de vos parties.
• Les sous-parties se construisent de la manière suivante : présentation de l’idée (= interprétation du texte sur un point précis), explication de cette idée par la démonstration et l’appui de « preuves » (= citations) et une courte phrase qui clôt la sous-partie et annonce la sous-partie suivante. Et aller à la ligne pour la sous-partie suivante, sans sauter de ligne.
• A la fin d’une grande partie, il faut rédiger la TRANSITION : bilan de la partie qui vient d’être traitée et annonce de la suivante. Cela doit paraître LOGIQUE,  FLUIDE ! Cette transition doit être « collée » à la grande partie qui vient d’être traitée !
• Sauter deux lignes entre deux grandes parties.
• Votre développement doit comporter des analyses techniques, sinon vous courrez droit à la paraphrase !!!

• CONCLUSION DIRECTEMENT SUR LA COPIE !!!! :  

• Bilan : synthèse de ce qui a été démontré dans le développement, esprit synthétique, rappel des idées fortes,
• Réponse à la problématique : en une phrase,
• Ouverture : mise en relation du texte avec d’autres textes du même auteur ou d’un autre auteur (il faut un lien évident !), avec des textes étudiés en classe ou votre propre culture, avec HL, ou éventuellement avec Histoire. Cette phase doit être précise et succincte, et pertinente. Elle est obligatoire.

PAS D’IDEES NOUVELLES EN CONCLUSION !!

Elle ne porte pas de jugement de valeur du type « j’aime/je n’aime pas » ou encore des tournures idiotes du genre « c’est le plus beau poème de la langue française » !!!

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