Montesquieu lettre
Commentaire de texte : Montesquieu lettre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Roger Gomez • 28 Avril 2021 • Commentaire de texte • 1 367 Mots (6 Pages) • 460 Vues
Gomez Roger
Devoir de littérature n°1 – Groupe 4
1) En quoi ce texte est-il une satire sociale ? Pour appuyer votre réponse, vous montrerez notamment comment Montesquieu utilise le procédé du regard persan dans ce texte.
"Les lettres Persanes" est un roman épistolaire écrit par Montesquieu en 1721 mettant en scène des personnages fictifs qui échangent à travers une série de lettres. Tout au long de son oeuvre, l'auteur utilise le regard persan comme un point d'appui afin de pouvoir critiquer du point de vu d'un étranger, sans apprioris, les moeurs , mais aussi la religion et la politique exercé dans la France de l'ancien Régime. L'écrivain propose un nouveau regard du mode de vie européen: montrer les absurdités de leurs vies.. [oui]
Nous allons donc voir en quoi la Lettre XXIV. Rica à Ibben. À Smyrne. est une satire sociale de la vie parisienne du XVIIIème sciècle.
Dans un premier temps, Montesquieu met en scène la vision d'un persan nouvellement arrivé sur le sol français. Les différences entres les deux modes de vie sont nombreuses. L'étonnement du Persan est alors traduit de diverses façons.
Par exemple, à la ligne 8: "Tu ne le croirais peut être pas " , " étonnement je n’ai eu à peine que le temps de m’étonner" (ligne 18) et "Ce que je te dis de ce prince ne doit pas t’étonner" Ligne 31.
Par la suite, le personnage est de plus en plus étonné. Ses descriptions montrent qu'il est dans l'inconnu. Il va alors utiliser des substitus, [comment ça ?] "Il y a 6 ou 7 maisons les unes sur les autres" (l. 5), ici le narrateur parle d'immeubles. Plus loin dans le texte, il use du terme "magicien" (lignes 32/33) pour évoquer le Roi et le Pape.
[d’accord, mais en quoi cette étonnement est intéressant pour nous. Reliez à la question]
Dans un second temps, Montesquieu s'attaque aux parisiens (et donc, plus largement, aux français). [le texte commence par la satire des Parisiens pourtant…]
Le train de vie des français étonne Rica. On retrouve une comparaison entre "les machines" l.9, terme qui semble à la limite du futuriste, et "la voiture lente asiatique" l10. Par ailleurs, le type de "voiture" dont il parle est le "chameau". Cela souligne la rapidité qu'on les français à se déplacer, dont le seul but est d'aller d'un point A à un point B.
Cette vitesse accrue donne lieu à une certaine brutalité. Le persan s'offusque alors: " je ne puis pardonner les coups de coude que je reçois régulièrement et périodiquement. Un homme qui vient après moi et qui me passe me fait faire un demi-tour; et un autre qui me croise de l’autre côté me remet soudain où le premier m'avait pris" l13 à 15. Ici, le manque de courtoisie et la presque violence sont dénoncés. Paris est tellement peuplé que les gens manquent de tact et se frayent une voie à travers la foule en utilisant leurs coudes, ce qui peut paraitre irrespectueux. Il finit alors avec une exagération: "et je n’ai pas fait cent pas, que je suis plus brisé que si j’avais fait dix lieues." l.16 qui vient accentuer le phénomène et le rendre presque ridicule. [oui, hyperbole]
Il y fit aussi une critique du Roi et ensuite du Pape, ainsi que du peuple français avec l'exemple si dessus.
-"D’ailleurs ce roi est un grand magicien: il exerce son empire sur l’esprit même de ses sujets; il les fait penser comme il veut. S’il n’a qu’un million d’écus dans son trésor et qu’il en ait besoin de deux, il n’a qu'à leur persuader qu’un écu en vaut deux, et ils le croient. S’il a une guerre difficile à soutenir, et qu’il n’ait point d’argent, il n’a qu’à leur mettre dans la tête qu’un morceau de papier est de l’argent, et ils en sont aussitôt convaincus. Il va même jusqu’à leur faire croire qu’il les guérit de toutes sortes de maux en les touchant, tant est grande la force et la puissance qu’il a sur les esprits" [évitez absolument les longues citations inutiles. Vous devez insérer de courtes citations pour appuyer votre propos tout au long de votre développement] Le Roi est décrit comme un manipulateur Montesquieu critique la royauté de l'époque et la crédulité des sujets: «il exerce son emprise sur l’esprit même de ses sujets », ligne 25, «Il les fait penser comme il veut », ligne 26, «il n’a qu’à leur mettre dans la tête.» ligne 27,« il va même jusqu'à leur faire croire qu’il les guérit de toutes sortes de maux en les touchant » Ligne 30 Cette phrase est forte de sens, le roi se prend pour un Dieu capable de panser tous les maux et problèmes des gens.
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