Medee / Pierre Corneille
Commentaire d'oeuvre : Medee / Pierre Corneille. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar albannnn • 2 Mars 2022 • Commentaire d'oeuvre • 369 Mots (2 Pages) • 620 Vues
Commentaire de Médée : monologue délibératif Acte V, scène2
Introduction et rédaction d’une-sous-partie du commentaire
Introduction
L’époque classique voit la tragédie classique comme un genre noble qui a pour fonction d’amener le public à se distraire, mais son but est aussi de dispenser un enseignement. Pierre Corneille, grand auteur du XVIIème siècle, s’illustre d’abord par des comédies, puis glisse vers la tragédie. Médée est sa première tragédie. Dans celle-ci, il présente une héroïne monstrueuse et met en garde le spectateur contre les attitudes excessives qui pourraient s’apparenter à celle de Médée. Cette pièce évoque la vengeance de Médée. En effet suite à l’enlèvement de la Toison d’or ils se sont réfugiés à Corinthe, c’est alors qu’elle est abandonnée par Jason qui choisit de s’unir à Créuse, la fille du roi de Thèbe. Dans la scène 2 de l’acte V, Médée se trouve en plein dilemme. Son monologue exprime son indécision. Le lecteur peut donc s’interroger …
A vous de formuler la problématique et le plan.
Une sous-partie rédigée donnée en exemple.
(A quelle partie de votre plan allez-vous la rattacher? Elle peut ne se rattacher à aucune partie mais simplement vous servir d’exemple. Les procédés mentionnés peuvent simplement servir votre analyse.)
Médée est un personnage sombre, tourné vers la mort. Dès le premier vers du monologue, l’héroïne évoque la mort. Le substantif est mis en valeur en fin de vers. Ces « deux morts » sont celles de Créuse et Créon; pourtant ce dernier agit encore à la fin du monologue puisque nous lisons « Créon sort tout en rage ». Médée considère donc qu’ayant exécuté un plan pour les supprimer tous deux, ils n’existent plus et à présent le questionnement est ailleurs. La mort parcourt le texte avec un lexique qui y renvoie directement : « immolons », v.8, « trépas » v. 13 et 32. S’y ajoute une métaphore au vers 3, « arracher », la métonymie « mon bras » v. 29 ou la périphrase « ce triste ouvrage » v. 32. Tous ces termes montrent que sa vie est liée à la mort, morts du passé avec l’évocation de son frère, plus proche celle de Créuse et Créon, et enfin celle à venir de ses enfants. Tous ses propos y font référence.
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