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Madame Bovary, écriture d'invention

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Par   •  20 Novembre 2017  •  Dissertation  •  911 Mots (4 Pages)  •  1 019 Vues

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II – Invention (devoir à effectuer à la maison et à rendre le 17/10/17)

        Le regard que porte la narratrice du texte A sur sa mère fait de cette dernière un personnage fascinant. Comme Colette et en vous inspirant des autres textes du corpus, vous proposerez le portait d’un être ordinaire qui, sous votre regard, prendra une dimension extraordinaire.

  • Inspiration des textes du corpus : procédés utilisés par les auteurs (énumérations, métaphores)
  • Énonciation : « je », « nous ».
  • Champ lexical de l’affection, tendresse, admiration…
  • Portrait « ordinaire » : éléments simples.
  • Dimension extraordinaire de la personne décrite : active, à l’origine de …, qui dirige, pilier (de famille).
  • Décrire les caractéristiques physiques principales du personnage et détailler sa personnalité, ses traits de caractère, ses habitudes.
  • Une partie introductive, un développement et une conclusion.

        

        Elle était toujours là, dans la cuisine, debout, les mains pleines de chocolat,         toujours en train de nous préparer de nouvelles gourmandises pour nous satisfaire         quotidiennement.

Chaque jour, elle cuisinait et cuisinait encore. Elle avait réalisé un nombre incalculable         de confiseries : des tartes aux citrons, de la mousse au chocolat, des îles flottantes, des         gâteaux à n’en plus finir, à la pomme, au chocolat, à la meringue … Tout cela, dans         l’unique but de nous faire plaisir.

Nous étions sa raison de vivre, elle nous donnait tout son amour et notre bonheur était         son rayon de soleil. Sa famille était tout pour elle, il fallait qu’elle la fasse vivre, qu’elle la         fasse pétiller, elle était donc toujours de bonne humeur, d’une humeur festive qu’elle         communiquait à tous. Un nuage passait parfois dans son regard, mais elle faisait mine         que tout allait bien.

Elle était là pour nous. Pour nous réconforter quand nous allions mal. Elle suivait notre         scolarité sans relâche. Pronote était sa deuxième patrie. Elle nous encourageait, nous         motivait, nous sublimait.
        Quand je rentrais de l’école, elle était encore là pour moi. Là pour me préparer à manger         quand j’étais là à midi, quand je n’avais pas cantine. Là parce qu’elle m’avait préparé à         manger alors qu’elle n’était pas là, mais au travail. Quand je rentrais le soir de l’école, elle         prenait toujours des nouvelles de ma journée.

Elle était le cœur, le pilier de notre famille.

        Quand nous étions tous à l’école, la semaine, elle se baladait en ville, allait faire son         footing quotidiennement, se cultivait en allant au musée, au cinéma et assistait chaque         semaine à l’opéra. Elle nous racontait tout ça, les yeux remplis d’étoiles. Un sourire           éclatant, ensoleillait toujours son visage.

        Mon frère brandissait fièrement sa coupe de vainqueur du tournoi de football, ma sœur         lui présentait sa dernière trousse de maquillage, et le petit dernier, ses dernières         créations en pâte à modeler. Elle regardait tout, s’émerveillait de tout, dans sa propre         maison. Tout la rendait heureuse.

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