Lorenzaccio de Alfred de Musset, résumé
Fiche de lecture : Lorenzaccio de Alfred de Musset, résumé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kassandra Lecren • 17 Janvier 2016 • Fiche de lecture • 3 378 Mots (14 Pages) • 1 274 Vues
Lorenzaccio
Acte 1 :
Scène 1 : Dans un jardin entre deux pavillons au clair de lune, le duc de Florence Alexandre de Médicis et Lorenzo, son cousin, attendent une femme. Lorenzo dit qu’elle est belle, qu’elle attend l’amour et qu’il y a moyen de prendre beaucoup de plaisir avec elle. Le Duc rappelle qu’il doit aller au bal organisé par Nasi pour le mariage de sa fille. Giomo le Hongrois, l’écuyer du Duc, donner l’idée de taper aux carreaux pour l’appeler. Maffio, un bourgeois, se réveille en sursaut car il a rêvé que sa sœur sortait avec une lanterne et une parure de diamants. Alors qu’il croit que sa sœur, Gabrielle, est dans sa chambre, il voit sa sœur à l’extérieur. Lorenzo va conduire Gabrielle au palais. Giomo va faire passer la scène pour une crise de somnambulisme de la part de Maffio, qui va alors sortir son épée pour les menacer mais Giomo va lui dire que c’est son ami mais Maffio veut se battre. Giomo le désarme rapidement et demande au Duc s’il doit le frapper, mais ce dernier dit non et enverra des ducats à Maffio, qui ne doit rien dire à personne concernant cette visite au risque d’être puni.
Scène 2 : Dans une rue au point du jour, un marchand de soierie et un orfèvre (père Mondella) ouvrent leurs boutiques. Ils discutent de la nuit passée, perturbée par les noces des Nasi. Deux écoliers veulent entrer au château pour le carnaval. Le marchand raconte que la Nasi est belle et que son époux Martelli est heureux avec elle. Il raconte aussi que lorsqu’il entend de la musique provenant du château, il se dit que se sont ses étoffes qui dansent, bien que beaucoup ne soient pas encore payées. Le marchand dit que le carnaval a été rude car sa marchandise a été abimée par le ballon de Pierre Strozzi mais sa famille l’a remboursé. Père Mondella se rappelle des Strozzi, qui sont des personnes respectables en Florence et dont le plus brave s’appelle Philippe. Les deux marchands discutent d’un endroit de pèlerinage nommé Montolivet. Ils y gagnent beaucoup d’argent. Avant, Florence était bien bâti mais Clément VII (Jules de Médicis) et Charles Quint ont rétabli les Médicis au trône. Il y a des Allemands dans la ville, cachés dans la Citadelle construite par Charles Quint. Le marchand, se mêlant aux curieux, entend la femme d’un bourgeois dire que Guillaume Martelli est un bon gendre pour Nicolo Nasi. Un Allemand posté devant le portail frappe le marchand de sa pique et le traite de canaille. Un des écoliers montre Palla Ruccellai, un seigneur issu d’une grande famille républicaine. Il désigne aussi le fils de Philippe Strozzi, Thomas (Masaccio). Le Duc sort, accompagné par Julien Salviati, tous les deux habillés en religieuse. Salvati, ivre, entre au bal tandis que le Duc monte à cheval. Tous les invités masqués commencent à sortir. Le provéditeur (gouverneur), seigneur Corsini, a reçu une bouteille en verre lancée par Lorenzaccio du haut de sa fenêtre, qui s’est brisée et a blessé son cheval. Salviati ressort avec Louise Strozzi, qu’il aide à monter à cheval. Il la trouve très belle et veut coucher avec elle, mais elle ne veut pas et s’en va au galop, rouge de colère.
Scène 3 : Chez le Marquis de Cibo, Laurent (le Marquis) dis au revoir à sa femme (Ricciarda) et son fils (Ascanio). Son frère, le Cardinal, dit qu’il n’y a pas de raison de pleurer car il n’y a pas grand danger là où il va. Le Marquis part une semaine. Ascanio accompagne son père dans la cour afin de voir son cheval. Pendant ce temps-là le Cardinal et la Marquise parlent d’une confession et de la tenue de bal du Marquis la veille. Ils parlent ensuite à nouveau des allemands mais aussi du pape et de Charles Quint. Une fois la Marquise partie, le Cardinal appelle le serviteur de la Marquise, Agnolo, qui lui donne une lettre du Duc destinée à sa maitresse.
Scène 4 : Dans une cour du palais, le Duc parle avec Valori, le commissaire apostolique (représentant officiel du pape) du pouvoir trop indulgent du Duc. Sire Maurice (chancelier des Huit) explique que le pape dénonce Lorenzo comme traitre à sa justice, alors que d’après le Duc, Lorenzo n’a eu de problème qu’avec son cousin Clément VII (qui est maintenant décédé). Paul III, le pape, reproche à Lorenzo d’avoir décapité les statues des rois barbares et de ne pas avoir été puni. On lui reproche également d’être athée, ce qui fait que le Duc n’a pas le pouvoir absolu à cause de Lorenzo qui n’est pas respectable. Le Duc veut garder Lorenzo malgré les avertissements du Cardinal et de Sire Maurice. Lorenzo et Sire Maurice se provoquent et Maurice veut un combat à l’épée. Le Duc veut que « Renzo » se batte pour l’honneur des Médicis. Valori pense que le Duc fait une erreur mais finalement non puisque « Lorenzetta » manque de s’évanouir quand il voit l’épée.
Scène 5 : Devant l’église de Saint-Miniato, à Montolivet, une femme et sa voisine discutent de la foire qui suit la messe. L’une des deux femmes n’a pas assez d’argent pour y faire des achats. Deux cavaliers charrient l’orfèvre. Deux bourgeois parlent d’une émeute à Florence où il y a eu de jeunes morts. Deux dames se présentent chez le marchand. L’une prend 10 aunes de dentelle et demande à un officier allemand d’aller chercher Julien Salviati devant l’église. L’autre prend 4 paires de bas de soie. Le prieur de Capoue (Léon Strozzi) demande à deux bourgeois ce qu’ils ont pensé du sermon. Salviati arrive et regarde les femmes passer. On raconte que sa femme a tenté d’empoisonner Louise Strozzi et que c’est une dévergondée, qui passe d’ailleurs non loin d’ici avec sa petite sœur. Quand Julien Salviati parle qu’il veut coucher avec elle, le prieur (le frère de Louise) s’énerve et s’en va.
Scène 6 : Au bord de l’Arno (fleuve de Florence), Catherine Ginori (tante de Lorenzo) et Marie Soderini (mère de Lorenzo et belle-sœur de Catherine) discutent. Elles parlent de la réputation de Lorenzo, dont les rumeurs ont fusé dû au combat à l’épée. Sa mère explique que « Renzo » a toujours préféré les livres aux armes. Elles expliquent que Lorenzo est devenu mauvais. Marie pense que tout ce malheur est de sa faute car c’est elle qui l’a mis au monde. Une fois le soleil couché se forme un groupe de bannis. Les uns vont à Rome, les autres à Pise, et certains à Ferrare. Maffio arrive et explique à ceux qui ne sont pas encore parti que lui aussi est un banni, à cause de ce qui s’est passé lorsqu’il s’est fait jeter quand il y a eu le duel d’épée. Tous les bannis quittent Florence car pour eux, cette ville est corrompue et il n’y a plus aucun avenir.
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