Lorenzaccio, Alfred de Musset, acte I, scène 1
Commentaire de texte : Lorenzaccio, Alfred de Musset, acte I, scène 1. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar gdfq • 6 Octobre 2017 • Commentaire de texte • 2 043 Mots (9 Pages) • 1 183 Vues
Lorenzaccio, Musset
George Sand est une femme de lettres, auteur dramaturge, proche du romantisme. Au moment où Musset écrit Lorenzaccio, il part avec elle en Italie dans la ville de Venise, en 1834. Elle était sa maîtresse. Mais, Musset est pris par la fièvre et donc, George Sand va le tromper avec le médecin qui vient le soigne. Elle reviendra même à Paris après le retour de Musset.
Elle a écrit Une conspiration, en 1837.
Benedetto Varchi est un chroniqueur italien qui a écrit Storia Forentina. Il consacre beaucoup de temps à décrire le personnage du duc.
Le 1er Décembre 1830, Musset écrit Les nuit vénitiennes. Elle détermine la publication des autres œuvres de Musset. A travers, Le spectacle dans un fauteuil, Musset dévoile ses propos.
La confession d'un enfant du siècle est un roman essentiellement biographique. Musset explique comment émerge le romantisme. C'est la révolution qui lui donne cette énergie du romantisme par la mélancolie.
La pièce étudiée se situe au XVIe siècle dans laquelle vont se mêler quatre à cinq intrigues, Lorenzo et le duc, la marquise Cibo et le cardinal Cibo, les Strozzi, Catherine Ginori et Marie Soderini.
Les premières scènes annoncent les éléments de l'intrigue. Elle laisse deviner en avance les problématiques. Le rôle principal de la scène est de caractériser/ présenter Alexandre de Médicis.
Acte I, Scène I → page 37
Florence est une ville corrompue, dont la justice est malhonnête. Le prince est un tyran et on voit une figure de débauché chez Lorenzo à la page 38. C'est une tirade en prose qui a un effet de rime. On se retrouve pratiquement dans le monde libertin. L'innocence et le potentiel que Lorenzo décèle, font son charme. A travers son discours, on remarque le goût du vice. On comprend donc qu'avec cette tirade, Lorenzo est vicieux et il promeut le vice.
Acte I Scène II → page 41
Les deux personnages sont assez originaux. Ils appartiennent à la moyenne bourgeoisie. Ils ne sont pas nommés. Ils appartiennent à un thème romantique. Le marchand incarne dans cette scène,
( discussion politique ) la bourgeoisie. L'orfèvre incarne le peuple. Il travaille de ses propres mains. La différence entre les deux personnages, c'est que le marchand est un trader. Cela incarne la bourgeoisie émergente. L’orfèvre incarne le métier manuel. Il y a tout de même une certaine noblesse dans son métier ( il travaille avec de l'or ). La famille des Médicis a pris grâce aux Allemands, le pouvoir. Cette famille est très proche de la papauté. L'orfèvre compare Florence à un
« grand pilier » et toutes ces familles comme une architecture. Les colonnes sont une image d'égalité mais il apparaît aussi une inégalité avec la puissance des Médicis. La deuxième image qui vient compléter cette image architecturale, c'est la maladie. Ces deux métaphores montrent que la ville est rongée de l'intérieur. Dans la scène II, on a une piqûre de rappel qui montre le contexte qui a construit Florence.
Acte I, Scène III → page 50
A la fin de la scène, c'est l'explication de la deuxième intrigue. C'est un jeu de séduction. La femme incarne la réelle piété. Les hommes d’Église sont détestables. Le cardinal manipule les mots. Il est une horreur.
Acte I, Scène VI → page 71
L'enfance de Lorenzo était studieuse. Il était studieux des personnes, des pauvres. Il était plein de bons caractères. Il était généreux. C'est un contraste entre son caractère d'autrefois et son caractère actuel.
→ énigme autour de Lorenzo tout au long de l'histoire. Catherine sert d’appât pour tuer le duc. Catherine et Marie sont à l'extérieur de la ville. La ville de Florence est personnifiée pour la décrire comme une femme qui fait partie de la pièce. On la traite comme si elle faisait vraiment partie des personnages.
Lecture analytique
Acte II, Scène II → page 81
C'est la confrontation de deux individus totalement différents. Lorenzo est plutôt comique et optimiste alors que Tebaldeo est naïf et pessimiste. Lorenzo est agacé par sa naïveté ( voir la vie du bon côté ). Lui a vu des choses que Tebaldeo ne connaît pas. Il se reconnaît à travers ce personnage. Il y a une forme d'agacement et de jalousie. Tebaldeo est le miroir tendu à Lorenzo. Par-delà cette opposition, le sujet de ce dialogue est l'art. L'un des deux personnages de cette scène est un peintre. Les peintres représentent la figure de l'artiste. Ils représentent l'auteur ( Tebaldeo= Musset ).
Il y a une autre question qui se pose durant la suite de la scène: c'est l'inspiration. D'où vient l’œuvre d'art? La question de l’inspiration est très importante. Tous les romantiques réactivent l'inspiration de la muse dans l'Antiquité. Dans la métaphore développée par Tebaldeo: Florence est l'image maternelle ( lait maternel ). Le sang symbolise aussi Florence blessée. Le fumier est une image de corruption morale et de laideur esthétique.
La laideur peut engendrer de la beauté. Baudelaire est le symbole de l'évolution de la beauté avec son œuvre Les fleurs du mal. Il y a une espèce de culte chez l'écrivain. La révolution du XIXe siècle en matière d'esthétique est l'entrée de la modernité ( le beau ). D'après Baudelaire, le beau c'est le mal.
L'enthousiasme c'est la possession divine. Quand Musset dit enthousiasme, il parle de la muse du romantisme qui est la souffrance. Non seulement le malheur de l'auteur mais aussi, le malheur du contexte.
Un zéphyr est un vent doux. On oppose le zéphyr au vent du Nord. On peut faire de l'art dans la prospérité mais, ça n'a aucun intérêt puisque cela manque de profondeur. Musset a écrit plusieurs poèmes. Dans son œuvre, La nuit de Mai, il compare deux oiseaux: un cygne ( il pousse le cri qui perse le tympan au moment de l'agonie ) et un pélican ( il se sacrifie pour ses enfants. Il se livre à eux ). Les larmes symbolisent la douleur. On retrouve l'image du fumier avec les champs de bataille. Il y a donc trois idées: la confrontation des deux mondes, la problématique
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