Lettres persanes, lettre 30, Montesquieu
Commentaire de texte : Lettres persanes, lettre 30, Montesquieu. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bobyduchamp • 6 Mars 2020 • Commentaire de texte • 615 Mots (3 Pages) • 888 Vues
Montesquieu
La lettre 30 est extraite des lettres Persanes qui ont été écritent par Montesquieu.
Charles de Secondat Montesquieu est un Juriste, Philosophe et Humaniste du XVIIIème siècle.
Le mouvement littéraire de l’humaniste a pour but de redonner de l’Importance à l’être humain.
Montesquieu fait parti des écrivains qui utilise le conte philosophique afin d’échapper à ma censure, un exemple est son Roman Epistolaire « Lettres Persanes » qui a pour but de critiquer la société française par le biais d’un échange entre « Rica » et « Ibben ».
Pb : Comment Montesquieu fait réfléchir à la superficialité du paraître ?
1ère partie : Rica explique qu’il était un objet de curiosité. Du début à « où je n’étais point connu ».
2eme partie : De la curiosité à l’indifférence. De « où je n’étais point connu » à la fin.
« Je » le locuteur de la lettre est le narrateur. Les « si » montre des hypothèses du locuteur avec en plus une anaphore « si ». De plus, on nous montre une exagération des propos avec l’hyperbole « que j’avais été envoyé du ciel ». Ainsi, il critique la vision crédule des parisiens.
Le persan passe de l’état de sujet « lorsque j’arrivai... si j’avais été… » à l’état d’objet « Tous voulaient me voir ». On retrouve une universalité dans les observateurs avec une énumération : « vieillards, hommes, femmes, enfant... » Mais aussi dans les lieux « aux Tuileries… au spectacle ».
Le persan est attractif contre son gré car les observateurs le regardent de façon malsaine.
Montesquieu exagère la crédulité des européens avec l’hyperbole « comme si j’avais été envoyé du ciel » qui montre en plus l’imbécilité des européens. Les parisiens montrent qu’ils ne connaissent rien et qu’ils sont naïfs « des gens qui n’étaient presque jamais sortis de leur chambre ». De plus, le discourt indirect des paroles des parisiens montre l’impolitesse de ceux-ci « qui disaient entre eux : il faut avouer qu’il a l’air bien persan. »
On retrouve un jeu entre le spectacle et le persan. En effet, le persan fait l’objet de spectacle et lui-même va au spectacle soit le regardant et regardé.
Poétisation des manières des femmes « les femmes mêmes faisaient un arc-en-ciel nuancé de mille couleurs (Hyperbole)» est une épotipose (description tellement subjective qu'elle parait vraie).
Les lorgnettes des parisiens sont une métonymie à connotation malsaine car cet objet pour but d’inspecter le persan. Ainsi, le persan devient une curiosité pour tous, qui se doivent de l’observer car les européens ne s’intéresse qu’à l’apparence. Montesquieu finit cette première partie par de l’ironie « je ne me croyais pas un homme si curieux et si rare »
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