Les valeurs dans Les Faux Monnayeurs

LES VALEURS DANS LES FAUX MONNAYEURS 

Il y a une volonté de rendre compte de la profonde crise de valeurs que connaît le pays au lendemain de la guerre.

Il ne veut pas faire un roan de thèse, qui expose le point de vue unique du romancier.

Il veut faire un roman d’idées, avec des idées des personnages, souvent contradictoires.

Fausse monnaie : Fausses valeurs

La fausse monnaie représente aussi des valeurs humaines, psychologiques et morales totalement bafouées.

Faire circuler de la fausse monnaie, c’est tromper autrui et miner toute confiance dans les échanges.

Engrenage qui pervertit George : Pour faire partie de la bande des « faux-Monnayeurs », il y a des conditions d’admission : Il s’empare des lettres de la maîtresse de son père et les livre à la bande.

Il achète des paquets de cigarettes grâce aux fausses pièces.

Il triche et ment en amitié et se fait complice du meurtre de Boris.

Les différents types de mensonges.

Mensonges « habituels :

Mensonge familial des Profitendieu  avec la bâtardise de Bernard.

Mensonge de la famille Vedel Azais ; La sœur protège le frère qui a dépensé tout l’argent de la famille et se débat pour payer leurs dettes. Le père dit qu’il faut s’en remettre à Dieu.

Boris ment aussi, Bronja lui en fait le reproche et lui dit que s’il veut voir les anges, il doit être gentil et arrêter de mentir.

Le mensonge de George est pire qu’un assassinat.

Vincent a pitié de Laura mais il feint d’agir par amour.

Laura ment, son mariage avec Douviers est basé sur le mensonge.

Mensonges institutionnels :

En littérature, Passavant fait croire qu’il est l’auteur de ses écrits mais n’en est pas capable.

Le mensonge est souvent dénoncé par Édouard et par le narrateur.

Les paroles mentent, les attitudes mentent :

Passavant est un des personnages qui ment le plus, il veut faire croire qu’il écrit mais il vole ses idées aux autres. : Il fait parler Vincent de l’histoire naturelle, pour mieux prendre ses idées.

Bernard représente la sincérité, c’est un jeune homme cultivé mais il a du mal à s’exprimer avec ses mots, il cite souvent de grand auteurs »

Dans les FM, personne n’accepte sa vie telle qu’elle est, ni ne s’accepte en tant qu’individu (sauf peut être Bernard qui a une vision de la vie très pure « Je voudrais que tout le long de ma vie, au moindre choc, rendre un son pur, probe, authentique »)

D’ou vient cette habitude mentir ? Cette « fausse monnaie » ?

Les conventions sociales déforment toutes les relations.

Les mots et les attitudes cachent souvent la vérité « ces billets à ordre que sont les mots ».

« On ne peut à la fois être sincère et le paraître » Gide dans l’Immoralisme.

L’Argent : Le fil conducteur du roman.

Par le titre du roman de Gide

Par le titre du roman écrit par Édouard.

Argent= symbole des échanges qui se déroulent dans le roman.

Passavant a des l’argent mais il en veut toujours plus.

Vincent a une somme de 5000 francs grâce à sa mère, qu’il perd au jeu. Il gagnera plus tard 10 fois plus.

Georges dérobe 100 francs à sa famille.

Bernard emprunte des billets à Édouard.

Le juge Molinier a du mal à tenir son rang alors que Profitendieu s’est enrichi grâce à un héritage

Édouard possède une grande fortune personne, comme Gide.

L’argent est un moteur des relations entre les personnages :

Édouard paie l’hôtel que Laura ne peut pas payer : Édouard donne 3 francs à Georges pour qu’il paie le livre qu’il a tenté de voler, sans savoir que c’est son neveu.

Bernard en fuguant n’a pas que 14 sous qu’il va dépenser rapidement, puis il va voler la valise d’Édouard avec l’argent qu’il y a dedans. Il devient secrétaire par la suite.

Rachel emprunte à Édouard pour payer les répétiteurs de a pension Vedel-Azais car son frère Alexandre a dépensé toutes les économies de la famille.

Comme l’économie est déstabilisée par la fausse monnaie, l’être humain est dérouté par la fausseté des sentiments : fraude morale, sentimentale, psychologique.

Chacun cherche à paraître ce qu’il n’est pas, chacun veut donner le change à autrui.

La Justice :

Molinier et Profitendieu se dispensent d’enfermer les coupables dans l’affaire des faux monnayeurs pour ne pas détruire l’honneur de familles respectables. Mais ils sont suspectés d’être clients de prostituées donc on jugera ces femmes responsables de leur débauche. « Faites coffrer les femmes »

L’Ecole :

Caractéristique principale : La claustration, mis en scène par la pension Vedel ; « la boite »

Semble enseigner des comportements stupides et cruels : Souder les troupes en s’en prenant au plus faible.

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