Les poèmes de Charles Baudelaire

Charles Baudelaire est un écrivain est né en 1821 et mort en 1867, Aujourd'hui, il est reconnu comme le principal écrivain de l'histoire de la poésie mondiale et est devenu un classique, il a fait partie du mouvement littéraire du décadentisme. Éternel nostalgique, il cherchait à explorer et définir le romantisme et à trouver son idéal féminin.

En 1857, Il publie une de ses plus grandes créations les fleurs du mal », un recueil de poèmes qui ne va pas plaire à tous le monde, Baudelaire a dû payer une amende pour outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs. Le poème est séparé en 5 sections, Spleen et idéal, le Vin, Fleurs du mal, Révolte et la mort. Le poème « Une charogne » a été publié en 1857 dans la section « spleen et idéal » Chapitre XXVII des fleurs du mal.

Dans ce poème, un couple en promenade tombe sur une charogne, qui devient le sujet du poème de Baudelaire. Ce sujet est très sensible et provoque le lecteur car la mort et la beauté ne vont rarement ensemble. Le poème est très mal accueilli par les contemporains.

Le poète parle d’une certaine « beauté du cadavre » et utilise des expressions et des mots associés à la nourriture pour décrire le cadavre en décomposition ce qui accentue encore plus le sentiment de dégout du lecteur. Il sublime le réel par l'écriture pour créer un nouveau monde et utilise des procédés hyperboliques pour exagérer l’horreur décrite et recrée le sublime avec.

Le premier mouvement est « une rencontre surprenante », il parle de la rencontre entre un couple et un cadavre en décomposition ce qui est très apoétique.

Baudelaire personnifie le ciel comme s’il regardait le cadavre en décomposition, et utilise des oxymores pour accentuer le sublime comme par exemple « carcasse superbe » cette opposition montre qu’il veut sublimer une scène morbide et difficile à regarder.

Ensuite le second est une « résurrection artistique, le cadavre est comme ramené à la vie grâce aux mots du poète (sortaient, coulaient.), plusieurs comparaisons permettent également de de le dynamiser. La mort est donc transfigurée et embellie même si les propos sont repoussants.

Le troisième mouvement est « une prophétie cruelle » Le poète compare le cadavre à une femme, il passe du souvenir du cadavre à la décomposition future de la femme. Le thème de l’amour est mélangé au thème de la mort, il recrée une réalité idéale à partir de l'ébauche que laisse le réel.

Le titre « Une charogne » correspond très bien au texte, le mot charogne correspond au cadavre en putréfaction ou au cadavre d’une bête morte. La poésie parle d’une rencontre entre un couple et un cadavre en putréfaction, le mot annonce la mort et le dégoût tel il y est décrit dans le texte.

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