LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les liaisons Dangereuses

Dissertation : Les liaisons Dangereuses. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  1 Mai 2022  •  Dissertation  •  988 Mots (4 Pages)  •  514 Vues

Page 1 sur 4

La marquise par elle-même, lettre LXXXI

Face à la condition proposée aux femmes de son époque, comment réagit la Marquise de Merteuil ?

Mouvement du texte :

  1. Un sentiment de supériorité (ligne 1-3)
  2. L’apprentissage de la maitrise de soi (ligne 4-16)
  3. L’art de la manipulation (ligne 17-29)

Introduction :

Les liaisons Dangereuse, paru en 182 est l’œuvre de Pierre Choderlos de Laclos, alors officier dans l’armée. Il est né à Amiens le 18 octobre 1741 et mort à Tarente le 5 septembre 1803 Malgré le scandale, ce roman épistolaire composé de 175 lettres connaît un succès fulgurant.

Il raconte les manipulations auxquelles se livrent deux libertins de la noblesse, la Marquise de Merteuil et le Vicomte de Valmont. Leurs principales victimes sont les jeunes femmes de l’aristocratie.

Dans cette lettre, la Marquise de Merteuil retrace pour Valmont son parcours et son éducation qui feront d’elle une femme libre : c’est un parcours autobiographique, où Madame de Merteuil affirme clairement sa supériorité par rapport à Valmont et aux autres femmes.

Nous analyserons dans ce passage la réponse qu’apporte la Marquise de Merteuil face à la condition proposée aux femmes de son époque.

Nous répondrons à ce projet de lecture en observant trois mouvement de texte : le sentiment de supériorité que manifeste la marquise de Merteuil, l’apprentissage de la maitrise de soi qu’elle s’impose à elle-même et la conquête de la liberté de pensé qu’elle a mise en œuvre.

Le texte commence par une question « Et qu’avez-vous donc fait, que je n’aie surpassé mille fois ? », à travers laquelle la Marquise de Merteuil semble vouloir clarifier qui elle est vraiment, comme si elle s’était sentie offensée.

Accumulation de questions rhétoriques en début de paragraphe : Et qu’avez-vous donc fait, que je n’aie surpassé mille fois ? Vous avez séduit, perdu même beaucoup de femmes : mais quelles difficultés avez-vous eues à vaincre ? quels obstacles à surmonter ? où est là le mérite qui soit véritablement à vous ? … Elle accable le Vicomte sans lui laisser la moindre possibilité de parler.

Dès les 4 première ligne du texte, l’omniprésence du « je » a travers les pronoms personnels et possessif « me », « mon », « ma », « moi » révèle que la lettre annonce un autoportrait.  Cette omniprésence de la première aussi l’orgueil du personnage comme le confirme la suite du teste.  Personnage central du texte, avec une présence minime du destinataire : « qu’avez-vous donc fait », « vous avez séduit ».

La marquise de Merteuil décrit dans ce passage un parcours initiatique comme le révèle le champ lexical du savoir et de l’éducation, « observer », « réfléchir », « cette utile curiosité », « m’instruire », « m’apprit encore », « je m’étudiais ». De plus est ajouté a cela le champs lexical du regard et de l’apparence avec « attention au yeux » et « regard ». Grâce à cette alternance de phases d'observation et d'inaction, elle expose sa stratégie, côté très méthodique, qui lui donne un côté froid, elle crée un personnage + vocabulaire de la dissimulation : « dissimulation », « régler de même les divers moments », « prendre l'air », « je me suis travaillée » = feinte, quelque chose de fabriqué

...

Télécharger au format  txt (6 Kb)   pdf (51.4 Kb)   docx (10.1 Kb)  
Voir 3 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com