Les faux-monnayeurs
Étude de cas : Les faux-monnayeurs. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar justonsock • 3 Décembre 2018 • Étude de cas • 1 532 Mots (7 Pages) • 621 Vues
Littérature
Le roman, les faux monnayeurs, écrit par André Gide publié en 1925, traitant principalement de la fausseté et de l’argent à travers de nombreux personnages, nous fait découvrir un nouveau genre littéraire.
En effet Gide refuse d’adhérer au réalisme et crée un nouveau genre, qu’il appelle le nouveau roman. Sa conception est expliquée à travers le journal des faux-monnayeurs.
Dans ce journal, Gide combine sa vie personnelle, des faits divers et crée à partir de cela une fiction.
Nous pouvons voir apparaître à travers son œuvre de nombreux thèmes. Nous allons donc nous focaliser sur l’un d’entre eux, qui est : la place occupée par les femmes dans les faux monnayeurs. Dans un premier temps nous verront les différents statuts les plus présents, celui de la mère, puis celui de l’amante et enfin le côté positif qui peut ressortir chez certains personnages féminins.
Gide nous donne l’impression que les femmes ont une place assez superficielle dans le roman puisqu’il se sert de celui-ci pour mettre en avant son homosexualité c’est pourquoi les personnages principaux tel que Bernard, Edouard, et Olivier est des hommes. Les femmes quand à elles restent des personnages de second plan. Malgré ça nous ne pouvons pas les ignorer car elles restent tout de même nombreuses même si elles sont parfois en retrait.
En étudiant avec précision leur rôle tout au long du roman, l’influence qu’elles exercent sur leurs maris, enfants et amants, finissent par se révéler peu à peu dans le déroulement de l’histoire.
L’un des rôles principal accordé aux femmes est celui de la mère ayant une emprise sur sa famille.
Nous pouvons associer à ce thème les trois mères de familles, Pauline Molinier, Marguerite Profitendieu ainsi que la mère de la famille Azais-Vedel. Chacune d’entre elles exercent d’une manière différente leur statut de mères.
Par exemple, Pauline Molinier : -Mère au foyer débordée par ses trois enfants, Vincent, Georges et Olivier ne prend pas le temps de porter son attention sur chacune actions et leurs comportements. Malgré sa volonté de bien faire elle oppresse ses enfants qui eux le ressente vont à l’inverse de l’image qu’elle souhaiterais renvoyer de sa famille : Georges, le plus jeune est impliqué dans trois affaires judicaires, une sur la prostitution, l’autre sur la fausse monnaie, ainsi que le suicide de Boris il est même surpris par Edouard au début du livre entrain de voler un livre qu’il ne peut pas payer.
Vincent lui, met enceinte Laura, et pour subvenir au besoin de l’enfant il s’engage dans les jeux d’argents et finira même par noyer Lady Griffith son amante.
Pauline Molinier est tellement désespéré aussi bien par les comportement de ses enfants et une situation financière difficile qu’elle outrepasse l’adultère commis à plusieurs reprise par son Mari, et décide d’ignorer les lettres échangées entre celui-ci et sa maîtresse. Elle ira même jusqu'à confier son fils Olivier à un inconnu, Robert de passavant et par la suite à son oncle Edouard en sachant pertinemment qu’une histoire d’amour est entrain de naître entre le neveu et l’oncle.
Marguerite profitendieu : contrairement à Pauline Molinier, elle, ne subit pas les comportements négatifs de sa famille, mais lui fait subir son comportement.
-Elle à commis un adultère donnant naissance à Bernard, lui faisant croire durant son enfance que son véritable père est Profientendieu. Un mensonge qu’il découvrira au début du roman grâce à des lettres envoyées par son vrai père. Une nouvelle qui causera le départ de Bernard et accentuera sa haine pour son père adoptif. Madame Profitendieu rongée de remords finis par quitter sa famille. Quand à la mère de la famille Azais-Vedel elle reste très peu cité dans le roman, nous savons juste qu’elle et sont mari sont deux personnes très pieuse.
A travers le comportement de ses enfants ont peut comprendre que ce rapport à la religion qu’elle instaure au sain de sa famille est difficile à supporter :
- Elle se laisse abattre par la situation financière de la pension A-V et laisse donc le soin à la jeune Rachel de s’en occupée. Une tache dans laquelle elle n’est pas aidée par ces frères et sœurs, qui oppressés par leurs parents a tendance à vouloir fuir leur famille. En effet le plus grand des frères et partie habiter à l’étranger tout comme Laura qui part habiter en Angleterre avant de revenir en France ou elle aura un enfant avec Vincent Molinier de qui elle sera pendant un temps l’amante.
Un rôle qui revient régulièrement chez les personnages féminins du Roman de Gide.
Certaines femmes du roman détiennent plusieurs statut comme par exemples Laura Vedel cité plus haut qui et mère d’un enfant qu’elle à eu lorsqu’elle était l’amante de Vincent Molinier. Elle quitte sont mari et son lieu de résidence en Angleterre pour une cure en France après l’annonce de sa maladie. Elle est alors persuadé tout comme Vincent qu’elle ne survivra pas et devient sa maîtresse.
En apprenant sa grossesse Laura décide d’élevé seul son enfant en demandant une aide financière de la part d’Édouard de qui elle est éprise.
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