Les contrastes de l'Albatros
Commentaire de texte : Les contrastes de l'Albatros. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emilie Sens • 7 Juin 2017 • Commentaire de texte • 853 Mots (4 Pages) • 914 Vues
LES CONTRASTES DE L ALBATROS
Harmonie de l’oiseau avec son milieu de vie :
Tout d’abord l’Albatros est un oiseau qui vie dans un décor maritime. On observe tout de suite un champ lexical marin « navire, aviron, mer, équipage » L’ évocation de ce milieu s’impose sous forme de rime « mer et amer » qui souligne le contexte maritime phonétiquement.
L ’oiseau est souvent désigné par des périphrases mélioratives « voyageur ailé » « rois de l’azur » « prince des nuées » Par ailleurs le champ lexical royal » roi, prince géant » va accentuer la majesté, la grandeur de l’oiseau. Les adjectifs qui qualifient l’Albatros pourrait s’appliquer également au paysages marins comme l’azur ou vaste. Ces points communs traduise l’harmonie parfaite.
Les allitérations en l démontrent une sonorité fluide « laissent piteusement leurs grande ailes blanche. Une fois de plus on remarque une vrai symbiose entre l’oiseau et son environnement.
La violence des hommes :
Néanmoins Baudelaire décrit des marins cruels et brutaux. Tout d’abord par leurs gestes grossier « prennent, laissent piteusement , mime. »
Le groupe d’homme décrit par le terme « l’équipage » n’est pas du tout descriptif en effet aucun homme est décrit avec précision. De plus ils ont l’air assez différents « l’un agace et l’autre mime ».
Cette légère différence n’enlève rien à l’amusement cruel auquel ils prennent part « Souvent pour s’amuser, les hommes d’équipages prenne des albatros »
La violence de la capture et souligné par l’enjambement entre le vers 1 et 2 ce qui a pour effet de mettre l’accent sur le verbe prendre. Mais le plus cruel dans tout ça c’estque le seul motif de cette agression est l’amusement « pour s’amuser ». Les hommes prennent un malin plaisir à capturer puisque c’est habituelle cela est marqué par le premier mot qui est un adverbe de temps « souvent ».
Le poème est constitué de nombreuses antithèse qui accentuent les différences entre la majesté de l’albatros qui est dans les airs et leurs piteux état sur terre. « rois de l’azur » / » maladroits et honteux » « laissent piteusement/ leurs grandes ailes blanches »
La troisième strophe est rythmé par les points d’exclamations avec le champ lexical des défauts « honteux, laid, veule, gauche ». La cacophonie sur « qu’il est comique et lait » ou encore le jeu de mot « ce voyageur ailé » souligne le ridicule, la laideur de l’oiseau. Mais seulement quand il est au sol, ce qui est bien précisé avec le seule verbe à l’imparfait « qui volait »..
L’animal n’est que le comparant du poète et il n’apparait qu’une fois dans le poème. Vers 2 l’albatros.
Le symbole de l’oiseau n’est pas choisis au hasard et pour comprendre il faut s’intéresser à l’étymologie qui est complexe. Alba veut dire blanc, clair. Tros signifie noir, triste, funèbre. L’albatros est une antithèse à lui tout seul.
Finalement l'albatros représente à lui seul la fusion de deux univers élémentaires, l'air et l'eau,
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