Les Fleurs du mal, bonne ou mauvaise poésie ?
Commentaire de texte : Les Fleurs du mal, bonne ou mauvaise poésie ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Emery rago • 19 Juin 2022 • Commentaire de texte • 326 Mots (2 Pages) • 319 Vues
Séquence 5 : Les Fleurs du mal, bonne ou mauvaise poésie ?
Bilan Lecture Linéaire - « Le Léthé »
Les Fleurs du mal, Baudelaire
Problématique : Comment le poète lie-t-il la sensualité et la mort ?
I- Un portrait de femme sensuel et inquiétant (strophe 1 et 2)
Adresse à la femme qui montre une intimité avec le poète : impératif “viens sur mon coeur” (v.1)
Description physique sensuelle : “ta crinière” (v.4), “tes jupons”, “ton parfum” (v.5)
Liée à une dépersonnification : “Tigre adoré” (v.2), “monstre” (v.2)
=> Relation douloureuse : “âme cruelle et sourde” (v.1), “amour défunt” (v.8)
Description en creux du poète qui montre sa fragilité “mes doigts tremblants” (v.3) “ma tête endolorie” (v.6) “comme une fleur flétrie” (v.7)
Assonances en [ɒ̃] et en [u] : exprime la plainte et la douleur du poète
II- Le glissement de l’amour vers la mort (strophe 3 et 4)
- par le sommeil
Expression lyrique du poète “Je veux dormir ! dormir plutôt que vivre !” (v.9)
Mort atténuée par le sommeil, comparaison : “un sommeil aussi doux que la mort” (v.10)
- par l’oubli
Champ lexical de l’oubli : “engloutir” (v.13), “abîme” (v.14), “oubli” (v.15), “Léthé” (v.16) = fleuve de l’oubli de la vie terrestre
Fantasme érotique rêvé par le poète (futur) : “J’étalerai mes baisers” (v.11), “ta couche” (v.14)
=> La femme se transforme peu à peu en enfer : “beau corps poli” (v.12) (comme une pierre dans l’eau), “l’abîme de ta couche” (v.14)
III- La soumission volontaire à la mort (strophe 5 et 6)
Expression de la fatalité : “destin” (v.17), "prédestiné" (v.18) et de la douleur “Martyr” (v.19), “supplice” (v.20)
Plaisir à accepter son destin : “mon délice” (v.17), “ferveur” (v.20)
Asservissement du poète : “j’obéirai” (v.18), “docile” (v.19)
Métaphore filée de la descente aux Enfers par le Léthé “noyer ma rancoeur” (v.21)
Réalisation fictive du fantasme “Je sucerai” (v.21), “aux bouts charmants de cette gorge” (v.24)
Continuité de l’antithèse du titre du recueil avec cette vision positive de la plante toxique : “bonne cigüe” (v.22)
“Qui n’a jamais emprisonné de coeur” (v.24) : femme inhumaine
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