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Les Fleurs du Mal

TD : Les Fleurs du Mal. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  24 Juin 2022  •  TD  •  842 Mots (4 Pages)  •  331 Vues

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                                            LES FLEURS DU MAL, dissertation

INTRODUCTION

Les Fleurs du Mal est un recueil écrit par Baudelaire en 1857 et ou se trouve toutes les poètiques de l'époque : le romantisme, le symbolisme et le Parnasse.

Le receuil des Fleurs du Mal est associé au parcours «Alchimie poètique : la boue et l'or».

On retrouve cette expression dans les «Bribes» des Fleurs du Mal «J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or» ou encore dans un projet d'épilogue pour Les Fleurs du Mal (1861) : «Comme un parfait chimiste et comme une âme sainte...Tu m'a donné ta boue et j'en ai fait de l'or».

Baudelaire compare donc sa poèsie à de l'alchimie (pratique occulte destiné à realiser la transmutation des métaux vils/sans valeur(plomb) en métaux nobles (or).

Cette transformation est par ailleurs présente dans le titre du receuil «Les Fleurs du mal» qui suggère une transformation du mal en fleur. Ce titre suggère donc un processus de transformation du mal en fleur, de la boue en or. Mais qu'elle est ce «mal» et cette «boue» et en quoi Baudelaire le transforme t'il?

Dans un 1er temps nous parlerons de ce qu'est la boue chez Baudelaire puis dans un 2ème temps nous montrerons comment Baudelaire transforme cette boue en or.

LA BOUE CHEZ BAUDELAIRE

La boue suscite géréralement le dégout et l'effroie. Il est associé a la saleté et à la laideur.

- Dans le poème «Une charogne» issue de la section «Spleen et Idéal», Baudelaire nous parle du corps de la charogne en décomposition. Dans les 1er vers du poème, Baudelaire décrit ce corps comme étant infâme. Ce poème nous montre donc la laideur de la charogne ce qui prouve que Baudelaire considére cette charogne comme étant de la boue.

- Le poème «Spleen» qui commence par «Quand le ciel bas et lourd...», issue de la section «Spleen et Idéal» nous montre la laideur du spleen. Dans le 1er quatrain on a un sentiment d'enferment et d'oppression de la part du poète (couvercle, ennuis, cercle, nuits). Tout oppresse le poète ici.

Le spleen appraît comme une force qui dissout et qui fait disparaîtrele poète. Les consonnes explosives («s'en va battant les murs de son aile timide/Et se cognant la tête à des plafonds pourris») montre les déchéance des coups de la chauve souris contre les murs ce qui met en parrallèle l'idéal qui se heurte au spleen qui emporte tout sur son passage. Les allégorie de l'Espoir et de l'Angoisse renvoient directement au titre de la section «spleen et idéal». L'Angoisse incarne donc le spleen et l'Espoir l'idéal. Il y'a un espèce de combat entre le spleen et l'idéal mais c'est finalement le spleen qui remporte ce combat comme nous le montre l'Angoisse qui plante son drapaux noir sur le crâne du poète.

- «L'Albatros», poème issue de la section «spleen et idéal» nous montre encore une fois la laideur du spleen.  Les albatros sont de base des animaux beaux, magnifique et sublime (vastes oiseaux des mers, roi de l'azur, prince des nuées, n'aguère si beau...) mais dès qu'ils se font capturès par les marins ils apparaissent comme moche, laid, ideux, maladroit et honteux («Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux», «Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid»). On remarque par ailleurs que l'idéal est ici associé a la hauteur (dans le ciel, loin du sol) ce qui caractérise la liberté tandis que le spleen est lui associé a la bassaisse (sur le sol) et que tous cela provoque une chute : l'albatros qui de base sublimé en s'envolant dans le ciel mais ce fait capturé par les marins et se retrouve au sol.

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