Les Fables de la Fontaine

5 FABLES:

livre 7, fable n*1: « Les Animaux malades de la peste »

livre 8, fable n*11: « Les deux amis »

livre 9, fable n*4: « Le Glang et la Citrouille »

livre 10, fable n*15: « Le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils du Roi »

livre 11, fable n*9: « Les souris et le Chat-Huant »

J’ai ici choisi des fables, une dans chaque livre, qui selon moi représentent le mieux la diversité qu’il peut il avoir dans ce recueil composé des livres 7, 8, 9, 10, 11 de Jean De La Fontaine.

Tout d’abord, on peut voir que ces fables sont différentes dans la forme. Pour cette sélection, leur longueur est comprise en 31 vers pour la plus petites et 64 vers pour la plus grande. C’est également le type de vers qui peut être différent, ici seulement là fable «  Les animaux de la peste » varie du reste avec un seul vers de trois syllabes: « Le berger », v. 29, dans mon choix, les fables ont toutes des vers en 8 et 12 syllabes comme la majorité des fables de la Fontaine. Enfin, il n’est pas nécessaire de comparer les fables entre elles afin d’observer la variété des différents rimes, en effet on déjà remarquer des rimes plates, des rimes embrassées et des rimes croisées dans une seule fable. Par exemple, encore avec « Les animaux malades de la peste », on remarque entre le vers 3 et 6 des rimes embrassées (terre-nom-Achéron-guerre), entre le vers 7 et 10 des rimes plates (frappés-occupé-vie-envie) et finalement entre le vers 11 et le vers 14 des rimes croisées (épiaient-proie-fuyaient-joie).

Maintenant nous allons étudier comment les sujets que La Fontaine aborde peuvent être différents les uns des autres. Pour commencer, la première fable choisie ici décrie les injustices qui peuvent ce produire à la cour: dans celle-ci un âne est désigné responsable à la place des plus puissants, le lion dans ce cas là. La fable suivante montre qu’en à elle une amitié forte qu’il peut y avoir entre deux amis. La quatrième fable du livre 9 nous présente une satire des gens dénoués d’intelligence; en mettant en scène un paysan (donc une personne sans études) remettant en cause l’œuvre de dieu à partir d’un gland et d’une citrouille. Maintenant pour la fable du livre 10, nous interprétons une critique de la société menant à une valorisation du travail. Enfin pour la dernière fable choisie, La Fontaine fait ici une belle éloge en faveur des animaux. Nous avons donc vu que les sujets des fables peuvent varier; dans ce choix de fables le thème est d’abord l’injustice, puis l’amitié, ensuite la satire, après cela les vertus du travail et enfin une éloge destinée aux animaux.

Pour conclure, nous pouvons dire que à travers les fables De La Fontaine, on observe une riche diversité que l’on retrouve tant dans la forme que dans le sujet.

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