L’entrée en scène de Nihad
Commentaire de texte : L’entrée en scène de Nihad. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar sarahady99 • 26 Mai 2016 • Commentaire de texte • 1 254 Mots (6 Pages) • 1 348 Vues
L’entrée en scène de Nihad:
Problématique :
Quel est l’intérêt du procédé du théâtre dans le théâtre dans ce passage ?
A quoi sert la mise en abyme dans ce passage ?
Plan :
I-Une dimension spectaculaire a la scène
1-un procédé complexe :
C’est la première entrée en scène de Nihad. On découvre ce personnage qui a un côté enfantin et en même temps violent et tueur. En effet, le titre de la scène « l’homme qui joue » porte plusieurs symboliques : premièrement tuer pour lui est un jeu de loisir et une source de plaisir ainsi qu’une habitude (l’emploie du présent d’habitude). De plus, « l’homme qui joue » nous rappel de Nihad l’homme qui joue sur scène, un acteur sur scène surtout dans la scène fictif mais aussi l’homme qui aime la musique et qui joue de la guitare, un musicien. Et finalement le faite de « jouer » nous rappelle le côté enfantin chez le personnage.
2-une esthétique de la variété :
On remarque l’abondance des didascalies dans cette scène, elles sont très importantes vues qu’elles rendent la scène très visuelle. Les phrases nominales « un jeune homme en haut d’un immeuble » (l1), »seul »(l2) »walkman sur les oreilles »(l2), »tire de nouveau en se déplaçant »(l13) donnent des indications sur le personnage présent, son apparence, sa position ainsi que les accessoires qu’il a. De plus, les phrases nominales sont limitées ce qui donne l’impression que c’est une scène cinématographique et non pas une scène théâtrale. Donc on remarque une variété de l’écriture théâtrale. De plus les phrases elliptiques du sujet « tire de nouveau, recharge, s’immobilise et tire encore » (l13), « tire de nouveau en se déplaçant » (l13) « prend son fusil et vise tout près de lui » (l17) mettent en valeur la rapidité ainsi que les actions. Les verbes de ces phrases renvoient à l’action de tuer et donc le personnage se réduit à une machine à tuer ce qui dramatise la situation et la rend mystérieuse et montre la légèreté du personnage de Nihad. On remarque une abondance des didascalies kinésique qui mettent en valeurs l’action et aide le lecteur à comprendre la situation puisqu’elle révèle le caractère du personnage qui aime la musique. Or, on remarque la présence du champ lexical de la musique « walkman »(l.2), « guitare »(l3), « oreille »(l.2), « the logical song »(l3-4), « interprète »(l4 ), « les premiers accords »(l3) « la guitare »(l5), « chantant »(l5) « nesxt song »(l53). Ce champ lexical musical peut être associe au caractère paradoxale de ce personnage qui a plusieurs facettes : il est violent mais possède également une passion pour la musique. Il s’adresse à l’homme mort c’est un tueur à sang-froid ce qui renforce l’idée de la légèreté de la personnalité de Nihad. De plus, le faite de jouer la scène a la fin comme si c’était un tv show et le faite de mélanger une situation grave avec la musique montre le côté enfantin du personnage.
II-Vers la progression de l’intrigue :
1-Acte d’accusation :
La violence est bien présente dans la scène et ceci est marqué par la présence du champ lexical de la violence « fusil » (l.3) « son fusil » (l.7), « tire d’un coup, recharge » (l12), tire une balle » (l18), « il a tiré » (l18), « tirer » (l29), « c’est moi qui les ai tués »(l36). Or on remarque que les actions sont violentes qui renvoient au caractère du personnage qui est lui même violent, elles renvoient a la carrière de ce personnage misent en valeur par l’abondance des verbes d’actions et notamment les actions qui renvoient a la violence ainsi que la répétition des verbes « viser », « tirer » et « recharge ». Donc la violence révèle un trait de caractère chez Nihad il est un vrai « franc-tueur ». De plus ils aiment collectionner les photos des gens morts, il est fière de les avoir tué, il est un vrai psychopathe. Ajoutons également que la succession d’actions ainsi que l’abondance u verbe « tirer » mettent en valeur que c’est un chasseur mais plus que ça plutôt un prédateur on retrouve donc chez lui côté animal. Cette idée est renforcée par la rapidité mise en valeur par les phrases courtes ainsi que par l’emploie du présent de narration dans les didascalies qui sert à mettre en relief l’action et la rende plus vivante et donc montre l’enchaînement des actions. Intéressant de voir la relation entre Nihad et l’homme. Nihad est le bourreau. C’est une relation de dominant (nihad) et d’un dominer (l’homme). D’ailleurs, Nihad parle 6 fois et l’homme parle 6 fois mais Nihad domine dans la présence sur scène, position supérieur en haut d’un immeuble debout alors que l’homme se trouve au sol, on retrouve donc la position d’un dominant et d’un dominer. De plus, le volume des répliques de Nihad est plus grande et comporte plusieurs questions ce qui montre qu’il est autoritaire. Donc la relation est une véritable relation d’un dominent et dominer. De plus dans les paroles de l’homme on remarque la présence de la prière et de la supplication mise en valeur par les négations et les phrases exclamatives ainsi que par l’emploie de l’impératif « laissez-moi partir » « ne me tuez pas » (l46). On remarque également les points de suspension qui montre la peur de l’homme qui est terrifie et ne trouve pas les mots. Donc la violence, l’image criminel et la figure du prédateur pousse le lecteur à accuser Nihad, le personnage dont la mort chez lui est un jeu d’enfant.
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