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Lecture analytique séquence n°1 PSTL1

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Par   •  30 Juin 2019  •  Fiche  •  2 174 Mots (9 Pages)  •  372 Vues

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Mme de La Fayette → écrivaine du 17ème siècle

                                → classicisme et préciosité

                                → « Princesse de Montpensier » et « Zaïde »

Extrait de La Princesse de Clèves qui se situe du début de l’histoire.

Il présente Mlle de Chartres à la cour d’Henri II.

QUESTION POSÉE

LECTURE

Nous verrons donc comment le portrait élogieux de Mlle de Chartres est fait puis quelle éducation hors du commun lui as donnée sa mère.

I) un portrait élogieux de Mlle de Chartres

   A) un effet d’attente

L’auteur ne révèle pas tout de suite le nom de l’héroïne → Nous avons seulement le regard des courtisans

     - « il parut alors une beauté à la cour » = formule impersonnelle avec tournure de compte de fée

     - « une beauté, une beauté parfaite » = article indéfini pour prolonger le mystère

     - « qui attira les yeux de tout le monde, elle donna de l’admiration » = tous les regards vers elle

     - grande pause pour expliquer le passé et l’éducation de la jeune fille

                                                                     ▼▼▼

                 mise en valeur de l’héroïne en dévoilant ses multiples facettes

   B)un modèle de perfection

Elle est présentée comme un modèle de perfection.

    - « une beauté » = métonymie pour montrer l’incarnation de la beauté

    - « attira les yeux de tout le monde (…)à voir de belles personnes » = se fait distinguer dans un lieu d’exception
   - « une beauté parfaite, la grande beauté, un éclat que l’on a jamais vu qu’à elle » = hyperboles et superlatif

    - « une des plus grande héritière de France » = statut social exceptionnel, c’est une personne distinguée

    - « la blancheur de son teint et ses cheveux blonds » = comparaison à un ange

II) une éducation hors du commun

   A)une mère d’exception

    - « le bien, la vertu et le mérite étaient extraordinaires » = mise en valeur par un adjectif hyperbolique

    - « plusieurs années sans revenir à la cour, Pendant cette absence » = à contre-courant des pratiques de son époque

                                                                      ▼▼▼

                originalité de l’éducation de sa mère qui ne met ma sa fille dans un couvent

   B)une éducation originale

Elle nous transmet un programme éducatif original pour élever les filles

- « la plupart des mères s’imaginent, qui est d’aimer son mari » = emploi du présent de vérité générale pour critiquer

- « cultiver son esprit et sa beauté » = plaire à la société

- donner de « la vertu » = valeur morale

-  « parler franchement des dangers de la vie » = opposition à l’éducation traditionnelle

- « mettre en garde contre les dangers de l’amour » = préparer la vie conjugale

- enseigner « une extrême défiance de soi-même » = pour ne pas céder à ses sentiments

-  « persuader » et non contraindre

-  « elle lui montrait, elle lui faisait voir » = s’appuie sur des exemples concrets

CONCLUSION

A travers ce portrait, Madame de La Fayette laisse déjà deviner la suite du roman. Mademoiselle de Chartres, jeune femme d’exception, a été élevée dans le culte de la vertu et de la sincérité. Son entrée à la cour d’Henri II, lieu dominée par les apparences, les intrigues amoureuses et les mensonges, constitue une mise à l’épreuve. L’héroïne saura-t-elle résister aux tentations de la passion ? Parviendra-t-elle à rester fidèle à l’éducation d’exception ? Comment convient-il d’éduquer les jeunes filles ? Ce sont de nombreuses questions morales et sociales de cette intrigue psycologique qui ont nourri des debats passionnés à la cour du roi, faisant le succés de La Princesse de Clèves à son époque.

Albert Camus → écrivain, philosophe et romancier du 20ème siècle

                       → absurde et humanisme

                       → « La Peste » et « La Chute »

Extrait de L’Étranger qui se situe au début de l’histoire

C’est un dialogue entre Marie et Meursault sur la question du mariage

QUESTION POSÉE

LECTURE

Nous verrons donc pourquoi c’est un dialogue qui ne marche pas puis les deux attitudes des personnages qui sont opposés et inconciliables.

I)un dialogue qui ne fonctionne pas

   A)des rôles inversés

Le cadre n’est pas romantique et cela ce passe dans la rue. Traditionnellement c’est l’homme qui fait la demande.

    - « m’a demandé, vouloir, désirer » = elle pose les questions avec utilisation de verbes de volonté

    - « elle m’a pris le bras » = c’est elle qui as les gestes tendres

    - il est réduit à « dire » et a « répondre » = aucunes notions affectives

    - « si elle le désirait, je me contentais de dire oui » = se contente de reprendre les mots mais est conscient de sa passivité.

   B)un dialogue refermé sur lui-même

    - « si je voulais me marier avec elle, qu’elle voulait se marier avec moi » = le dialogue est voué à l’échec

    - « elle s’est situe (...)et elle m’a regardé en silence, après un moment de silence » = silence qui domine

    - « Je lui ai parlé de la proposition du patron » = changement de sujet comme si le mariage était une affaire classée

   C)une écriture sans relief

Écriture sans tonalité ni relief, ça n’affecte pas Meursault. Les phrases sont brèves et il y a absence de connecteurs logiques ou temporels.

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