Lecture analytique extrait " L'éducation sentimentale" Flaubert
Fiche : Lecture analytique extrait " L'éducation sentimentale" Flaubert. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Manon Prevot • 22 Avril 2018 • Fiche • 906 Mots (4 Pages) • 1 256 Vues
Flaubert, l’éducation sentimentale
Intro :
-Publié en 1869
-Raconte : parcours Frédéric Moreau (jeune homme Nogent), fait son apprentissage de la vie à Paris.
-Echouera dans ses entreprises amoureuses, professionnelles, politiques = couvre voile romantique qui sublimera sa vision
- mise en scène cet aveuglement (amoureux / romantique) dès fin 1er chap : rencontre Frédéric/ Mme Arnoux
Prbk : *à introduire*
- Le regard de Frédéric
- L’importance de la vue
-omniprésence de la vue= champ lex vision « apparition » ; « distingua » ; leurs yeux se rencontrèrent »
- détails : couleurs, formes, textures → met l’accent sur le regard + temps passé à observer la scène « un large chapeau de paille, avec des rubans roses » ; « bandeaux noirs » ; « grands sourcils » ; « ovale de sa figure » …
- mais regard limité : « apparition » l’aveugle, il est éblouit « dans l’éblouissement que lui envoyèrent ses yeux », champs vision réduit à Mme Arnoux « au moins il ne distingua personne [d’autres] »
b) monologue intérieur
- accès vision/ conscience/ pensée Frédéric = foca interne : forme monologue intérieur ( DIL : « Quels étaient son nom, sa demeure, sa vie[…] »)
- donc lecteur plongé intériorité du personnage
- glissement vision Frédéric/ invente et tente de deviner, indices trahissant sentiments Frédéric : « rubans roses qui palpitaient » (cœur qui s’emballe), « presser amoureusement l’ovale de sa figure »
- Donc, foca interne = non objectif, éblouissement, sublime de la scène
II) Scène de rencontre sublimée
- Portrait pictural
-jeu observateur, observé : Frédéric en mouvement « il passait », « il fléchit » / Mme Arnoux statique « elle était assise », « elle gardait la même attitude »
-description suit le regard de Frédéric : 1. Tête + visage « chapeau », « sourcils », « sa figure » 2. Rapproché d’elle + détails « peau brune », « séduction de sa taille », « finesse des doigts » = représentation traditionnelle vierge : assise, tête couverte, grand voile, dominantes bleues « fond d’air bleu », rose « rubans roses »
- arrivée enfant « elle la prit sur ses genoux », Arnoux = maternelle + indulgente « on lui pardonnait trop ses caprices »
b) Le coup de foudre
-foca interne : Frédéric perçoit la scène comme une « apparition » : Arnoux, divinité → champ lex lumière « éblouissement », « mousseline claire », « lumière » + adj mélioratifs, aura autour d’Arnoux (forte impression sur Frédéric)
- utilisation hyperboles objets associés à Arnoux « Jamais il n’avait vu » ; « une chose extraordinaire » banals (matériel broderie « il considérait son panier à ouvrage avec ébahissement » + châle « elle avait dû, bien des fois […] en envelopper sa taille, s’en couvrir les pieds, dormir dedans ! »)
-irruption Mrs Arnoux : terme brutal méditation, réalité triviale = quitte la rêverie idéalisant : « cria » soulignes le caractère du personnage qui confirme son statut d’époux «ma femme » (tutoiement) même si, ironie « le sieur Arnoux » permet d’identifier le personnage ( obtention d’un nom). Fin avec correspondance « apparition » / « disparition »
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