Lecture analytique du domaine des murmures
Commentaire d'oeuvre : Lecture analytique du domaine des murmures. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Mxelysg • 7 Janvier 2020 • Commentaire d'oeuvre • 851 Mots (4 Pages) • 5 152 Vues
Problématique : En quoi cet extrait reflète-t-il les rapports entre les hommes et les femmes au Moyen Âge ?
I) Des femmes victimes de l’autorité masculine
A) Esclarmonde à la merci des hommes:
Elle se compare à une terre que l’on façonne : Métaphore « modelée par les paroles des hommes », « mon père...Meilleur sculpteur » : esclarmonde n’a pas le choix de choisir et de décider
Femme pucelle et ignorante est le fantasme des hommes. Son père l’a bien compris. Fais tout pour la maintenir dans l’ignorance et chasses ce qui pourrait l’éclairer : remarquons les points d exclamation Qui souligne son indignation. Indignation souligné aussi par l’interpellation aux lecteurs : impératif « imagine » ; ici ironie dans ce imagine puisque aujourd’hui fantasme disparus. Indignation aussi dans l’emploi du pronom « on » tournure péjoratif pour désigner les hommes.
Phrase isolée du premier paragraphe : « mais, de mon désir, nul ne se souciait. » outre cette isolement, notons le rythme ternaire et le crescendo (c’est un groupe de mots de plus en plus long) pour marquer la colère continue dans cette phrase
Son père est celui qui décide « il s’opposait », «il me refusait » ou encore l’oxymore « juste obstinément » (toutes ces expressions évoque la quasi impossibilité de faire le choix du couvent si la figure patriarcale est contre un tel projet)
B) esclarmonde : porte parole des femmes en général:
Question directe : « qui se serait... vouloir? » : interpellation a sescontemporain : passage de la première personne à la troisième personne « mon désir » a « une jeune femme », « son vouloir ». Esclarmonde Évoque les femmes en général. Cette question laisse présager de manière implicite la vie encore plus terrible des femmes de conditions plus modeste à travers la seconde partie de la phrase et de l’emploi du subjonctif « fût elle princesse »
La femme est totalement déconsidéré, c’est ce que montre encore la mise en parallèle des termes « parole de femme » et « babillages » puis « désirs de femme » et « caprices à balayer » . Seul le désir de l’homme compte, c’est ce que nous dit l’image violente Seul le désir de l’homme compte, c’est ce que nous dit l’image violente « d’un coup de verge » : vocabulaire familier, trivial pour montrer la violence faite aux femmes
II) Des hommes assoiffé de combat et de sexe
A) Un univers masculin un peu Reluisant
Antithèse qui cache de l’ironie pour dépeindre son père : « petite Seignor mais grand chevalier »; Pour évoquer sa force au combat mais sa faiblesse morale
pour évoquer sa force au combat mais sa faiblesse morale
Peinture péjorative des hommes entourant au château : ne serait-ce que l’utilisation du verbe « débordait » il marque l’absence de finesse de ses hommes et évidemment l’enumération « deux chevaux, deux chiens et deux jeunes gens » qui assimile ces jeunes gens à des bêtes. De mêmes dans l’énumération de leurs activités
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