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Lecture analytique: L'école des Femmes - MOLIERE

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Par   •  15 Juin 2017  •  Commentaire de texte  •  860 Mots (4 Pages)  •  2 716 Vues

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L’Ecole des femmes, acte I, scène 1 (1662)

Molière (1622-1673)

En 1662, c’est le roi Soleil qui est au règne. Nous sommes en pleine période du classicisme, et Molière y reste d’ailleurs fidèle. Durant le XVIIème siècle, le rôle de la femme va totalement changer. En effet avant le XVIIème, la femme est vue comme une bonne sœur. Après le XVIIème siècle, la femme commence désormais à recevoir une éducation, à savoir lire et écrire. Mais bien évidemment, la majeure partie des hommes en voient pas cela d’un bon œil.

A travers la scène d’exposition, nous pouvons voir les caractères des personnages, le cadre spatio-temporel ainsi que le thème d’un récit.

Ici, nous pouvons voir qu’il s’agit d’une tirade de 21 vers avec une écriture versifiée en alexandrins composé de rimes suivies.

Il s’agit en effet d’une tirade puisque la seule personne à parler est Arnolphe pendant que Chrysalide l’écoute.

Deux termes sont important à comprendre pour l’analyse de ce texte ; déjà le terme de personne misogyne, c’est à dire une personne qui hait les femmes et refuse une quelconque égalité homme femme.

D’autre part, le terme de sotte, d’idiote ; clairement dans la vif du sujet ici met en avant la femme, et le fait que l’homme et supérieur à la femme qui elle, doit lui rester fidèle. Néanmoins il désigne aussi l’aspect du cocuage. C’est donc un terme polysémique.

En somme, nous allons aborder ici la notion du mariage et la condition de la femme au XVIIème siècle et notamment de son éducation.

Premièrement, nous pouvons voir que l’argumentation ici est à sens unique, faisant d’Arnolphe un adverse particulièrement difficile à battre, à contrer.

En effet, la présence tout au long du texte de nombreux pronoms personnels sujets et compléments « Je » v2,4,11,12,14,18, « j’ » v6, « moi »v6 ; « m’ »v21 amenant une apposition (apporte un complément d’information sur la qualité ou la nature du nom auquel elle est raccrochée) clitique (pronom qui ne peut-être séparé du verbe auquel il se rattache) ajouté à la présence de verbe de volonté et de souhait « veut »v18 ; « serai »v11 viennent témoigner de l’orgueil démesuré d’Arnolphe. Tout ceci renforcé par la présence du présent de vérité générale montrant la déterminant dont il fait preuve concernant ce qu’il désir, en effet, le temps verbal dominant est le présent de l’indicatif « est » v1 ; « crois »v2 etc. ayant une valeur de vérité générale. Nous pouvons aussi noter le « Non, non, »v12 qui est un procédé de négociation.

Secondement, nous pouvons voir que l’argumentation d’Arnolphe tourne autour de l’image de la femme parfaite selon lui.

Pour Arnolphe, une femme « habile »v3 est un « mauvais présage »v3 par conséquent il désirerait avoir une femme « en clartés peu sublime »v14, mais surtout une femme peu instruite ; profonde volonté d’Arnolphe dont il fait part v19 par l’hyperbole « d’une ignorance extrême ». On retrouve d’ailleurs la thèse d’Arnolphe exposée

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