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Le travail et les échanges

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Par   •  19 Janvier 2020  •  Commentaire de texte  •  35 828 Mots (144 Pages)  •  609 Vues

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Le travail et les échanges

Le travail est de la torture car c'est une contrainte c'est-à-dire que c'est quelque chose nécessitant des efforts, pour transformer la nature. 

Le mot a deux origines, deux étymologies latines (synonyme) : 

  • tripalium (trois pieux) utilisé d'abord pour contraindre le bœuf puis comme instrument de torture. Une femme prête à accoucher, elle est travail, elle souffre.
  • labeur à donné laborieux, un gros effort, et labourer, l'agriculture travail le champs. On a une confirmation du lien entre le travail, l'effort, et le travail, la culture. 

Le point de départ est la nature mais elle n'a rien donné aux hommes, ils doivent donc la transformer pour avoir de quoi survivre. Cette transformation, qui fait passer de l'état naturel à l'état social, est le travail. On doit lutter contre la nature, la maîtriser “mettre et possesseur” d'après Descartes. De plus, on ne peut pas faire l'économie du travail. C'est donc une contrainte que l'on s'impose à nous même pour assurer notre survie. Pour Hobbes, pour être en civilisation il faut que le travail se mettent en branle puis le commerce, les échanges… on en a un écho avec l'analyse de la Genèse et le cour sur le bonheur car Adam et Ève sont heureux jusqu'à ce qu'ils transgressent l'interdit les ennuis commence, le travail. Lorsque l'agriculteur travail son champs, il faut travailler mais avoir une récolte. La transformation a en vu une amélioration, un gain. Le passage de l'état de nature a l'état social est un gain, on gagne pour devenir les plus forts. Le passage à la civilisation. De plus, lorsque l'on cultive son intelligence, on s'enrichit, comme pour le champs. Il faut bien s’en occuper pour avoir un vrai truc. Se cultiver en tant qu'être humain c'est se travailler, c'est un effort, qui arrivera à terme à un enrichissement. On retrouve ce que nous avons dis, lorsque l'on éduque un enfant on le sort de la nature, on en fait un être humain. Se cultiver n'est pas qu'une simple accumulation de connaissances mais comprendre pour la suite et du plus compliqué. Cela est sans fin (ex : Léonard de Vinci).

Tout ce que nous avons dit peut-être adapté au travail alors le travail constitue une amélioration car ça transforme la nature, en dehors et en nous. Il y a une part de contrainte mais c'est ce qui constitue un accomplissement pour les hommes (Éthique à Nicomaque, opposition du bonheur à l'amusement). De plus, ça organise la société. Si on imagine une société simple, avec peu de gens, on a une répartition des tâches. Cela veut dire donner une fonction, et donc une place, à chacun. Pour cette raison, le chômage est un drame. Il y a une reconnaissance sociale. La première chose qu'on demande est “vous faites quoi dans la vie”. On échange nos produits fabriqués car nous avons tous besoins des mêmes choses. Cela donne du sens à la vie de l'homme, n'importe lequel. Cela entraîne un peu de fierté.

C'est ce qui permet à Marx de faire une distinction entre travail abstrait (ex: esclavage, travail à la chaîne, … ) et concret. Cela nous valorise. Il peut y avoir de l'orgueil qui relève de la religion. Adam et Ève doivent travailler, les hommes retrombent sur leurs pattes en travaillant, donc en se mesurant à Dieu en créant des choses. Il y a par exemple la ville, la construction, et le paradis, naturel ;  les hommes répondent à Dieu voire tentent de l'imiter. 

Les hommes s'imposent le travail pour maîtriser le temps du point de vue de la survie. C'est sur la durée, une organisation, de telle sorte que l'orsque ce présente la faim, on est la récolte. Pour bien travailler, on se fait un emploi du temps. Au niveau social aussi. Cela permet de faire durer la société. Platon, République, livre II et III : une cité idéale est une cité bien organisée et répartie au niveau des tâches. Il pense que nous avons tous un talent particulier et donc nous devons consacrer notre activité à ce talent. C'est la vertu pour les grecs.

 

Corps politique

Corps humain

Vertu

Gouvernants

Tête

Intelligence

Defense/Sécurité

Cœur

Courage

Producteurs/Artisan s

Ventre 

Tempérance

C'est une société de spécialistes. C'est une société équilibrée avec une répartition du travail selon les compétences qui permet de faire prospérer la société.

La Justice et le droit

I - Analyse conceptuelle

La justice est lorsque tout le monde est traité de la même manière peut importe sa condition sociale, son sexe, sa couleur de peau, son âge, ses opinions, ses croyances, son pays.

Le droit est ce qui permet d'accéder à la justice. 

La justice est une vertu proprement humaine car cela nécessite la conscience entre ce qui est bon ou non, ce qui est morale. Si nous sommes capable de distinguer le juste de l'injuste, nous donnons des valeurs au réel, du sens. Cela suppose que nous avons pris de la distance avec le constat. Cela se rattache à la notion de la moralité. Le premier niveau de la justice est son sens morale.

Rousseau, Les Confessions, dans l'épisode du “peigne cassé” où il est puni pour avoir cassé un peigne qui séchait. Or, ce n'est pas lui qui a cassé le peigne mais son cousin, il a eu le sentiment de l'injustice. Ce sentiment a toujours nourri sa volonté de justice. Spontanément, en temps qu'être humain, il a le sentiment d'injustice alors qu'il ne connaît pas les lois. 

Toutes les sociétés ont des valeurs de justice et d'injustice, ne dépend ni de l'époque ni du lieu.

Dans De l'Esprit des lois, Montesquieu dit qu'il y a une justice de l'universel, une valeur absolu, parce que tous les hommes en ont conscience. Il faut ce sens pour écrire des lois. En effet, si on utilise que les lois, on reste sur le factuel.

Nous pouvons rattacher ça à la liberté :

  • Individuelle : Descartes, Métaphysique. Ce qui permet de donner une culpabilité aux Hommes (morale). Il donne le libre arbitre pour leur dire qu’ils ont la possibilité de faire le bien donc le juste. Il faut donc supposer que les hommes sont libres. C'est d'ailleurs les reproches fait à Spinoza : s'il y a un déterminisme généralisé, comment peut ont dire que quelqu'un est coupable. Il répond qu'on s'en fiche car que l'on soit déterminé ou non, si l'action est mauvaise ou injuste, c'est vous qui l'avait faite. Il place donc la moralité non dans l'intention comme Kant mais dans l'action. 
  • Collective : Rousseau : passage de l'état de nature à l'état sociale puisque l’inégalité chez Rousseau est injustice. En effet, à l'état de nature, il n'y a pas de justice. C'est à partir du moment où les Hommes commencent à se regrouper que la notion d'injustice apparaît. Dans le Discours sur l'inégalité ce qui sort en premier n'est pas la justice mais l'injustice. Notamment chez Rousseau. Quand les hommes deviennent vraiment hommes, le premier rapport social qu'ils ont est l'injustice. Il y a une aliénation qui est propre à la vie en collectivité (nous pervertit, nous fais souffrir). Effectivement, dans les Confessions, il y a un rapport de force, il ne peut pas faire plus que de dire qu'il est innocent. L'inégalité est donc un rapport de force.  

On peut faire un parallèle entre les deux œuvres de Rousseau car ce qui est premier c’est l’injustice, quand les enfants passent de l’état premier au second la première chose qu’ils connaissent c’est l’injustice (rapport social contre rapport d’inégalité) parce que il va y avoir une aliénation propre à l’humanité c’est-à-dire une perversion qui nous fait souffrir.

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