Le rêve du jaguar
Commentaire de texte : Le rêve du jaguar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Robin Szabronski • 26 Juin 2017 • Commentaire de texte • 653 Mots (3 Pages) • 7 121 Vues
Le rêve du jaguar
Introduction :
-Leconte de lisle (1818-1894) Parnasse extrait des poèmes barbares écrit en 1862
-Leconte de lisle attaché à la réalité historique
=> cherche son inspiration parmi les peuples barbares + natures exotique
=> peint plusieurs tableaux de nature sauvage (grands fauves) : rêve du jaguar
En quoi le parnasse renouvelle t-il le sens de la Poésie
- Les qualités descripitves : exactitude et splendeur picturales
- La composition
Descripition de cadre forestier (v.1à5)
Retour du jaguar (v.6-13)
Repos du jaguar + son rêve (v. 14-22)
- Le cadre
- La couleur locale
Forêt exotique : emploie d’un lexique exotique « acajou », « lianes, « perroquets », « singes »
=>Dépaysement :
--faune et flore dense, longueur et lourdeur de la première phrase, chaque nom a un ou plusieurs adjectifs « noirs acajous » « lianes en fleurs » « l’air lourd », « perroquet splendide »
-tout genre d’animaux : insectes « mouches » ; oiseaux « perroquet » ; mammifères « singes »
-lourdeur de l’air, immobile « feux de midi » ‘l’herbe rousses »
=> climat exotique
- Les contrastes du tableau
-Fonds sombre « noirs acajous » + couleurs vives comme les taches colorées « dos jaune » « l’herbe rousse »
=> 2 couleurs dominantes : le noir et le jaune qui correspondent aux couleurs de la fourrure du jaguar
- Le jaguar : vision picturale
- Le fauve en mouvement
Le vers 7 est un vers qui s’étire par rapport à l’étirement du corps du félin « Le long des vieux, troncs morts à l’ecorce moussue », par opposition au vers suivants « Sinistre et fatigué, revient à pas égaux » : très régulier et évoquant la démarche du jaguar.
-« il va frottant ses reins musculeux qu’il bossue » alittération en (s) et, assonance en (u) => montre le lien entre « musculeux et « bossue » qui repésente le relief des muscles sur le pelage, le frottement du fauve sur l’écorce.
Le (s) de soufflant suggère la souplesse de l’animal
- Le fauve en repos
Au vers 15, la chute molle est suivie par l’immobilité
=> « Et, dans l’illusion de ses forces inertes » : allitération en (i) évoquant l’allogement de l’animal
L’attitude gracieuse du jaguar montre la beauté du fauve et ses « yeux d’or » contrastes avec « bois sombre »
Au vers 19, l’allitération en (f) met en relief ses moindres mouvements
- La sauvagerie d’une nature barbare
- Une atmosphère menaçante
-Tunnel végetal => « sous les acajous » : plutôt inquiétant ; luxuriance du fouillis végetale où les plantes pendent, s’enroulent comme des serpents, c’est une confusion inquiétante.
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