Le portrait la princesse de Clèves
Analyse sectorielle : Le portrait la princesse de Clèves. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ananae • 25 Avril 2021 • Analyse sectorielle • 1 070 Mots (5 Pages) • 625 Vues
ORAL[pic 1]
Introduction :
Mme de Lafayette entre dans l’aristocratie grâce à son mariage avec le comte de Lafayette. Son nouveau statut social lui permet de tenir un salon où elle invite des intellectuels et des écrivains. La princesse de Clèves a été publié en 1678 et est considéré comme le premier grand roman de la littérature française car il est doté d’une héroïne avec une psychologie complexe et nous décrit avec une précision remarquable les ravages de la passion sur l’esprit humain.
Le passage que nous allons étudier se situe au début du roman, l’héroïne est présentée à la cour d’Henri II pour la première fois. Le lecteur découvre la princesse de Clèves pour la première fois. Son portrait s’inspire du roman héroïque et de la préciosité mais relève du roman psychologique par l’importance apportée au portrait moral surtout à l’analyse à laquelle se livre Mme de LF pour expliquer les vertus dont est doté le personnage éponyme.
Analyse :
« Il parut » : passé simple, formule impersonnelle qui donne à l’extrait une tournure féérique+ adverbe temporel. « Une beauté » =COD, répétition + article indéfini qui prolonge le mystère de l’identité, périphrase méliorative ; avant même de la nommer, Mlle de Chartres est définie comme une beauté. « qui attira » : convergence des regards vers la Princesse de Clèves.
« Une beauté parfaite » : hyperbole + superlatif, elle attire le regard de tout le monde : caractère du registre épidictique : relatif à l’éloge.
MdL revient sur l’enfance de l’héroïne.
Mme de Chartres est décrite comme étant une mère d’exception « jeune », « belle » ; elle a beaucoup de qualités.
« Extraordinaire » : adjectif hyperbolique, ses qualités morale sont énumérées et séparées de virgules.
« Sans revenir à la cour » : pour de consacrer à l’éducation de mademoiselle de Chartres ; c’est à contre-courant des pratiques du 17è siècle car l’éducation des filles se faisait au couvent ce qui montre l’originalité de Mme de Chartres.
« Donner ses soins », « travailla », « cultiver » : lexique de l’éducation, MdL transmet un programme éducatif original, elle critique l’éducation traditionnelle des filles (amour et galanterie) >> implicite.
« La plupart des mères s’imaginent … » : présent de vérité général, jugement critique.
Mme de Chartres a une vision pessimiste de l’amour qu’elle transmet à sa fille.
« Agréable », « dangereux » : c’est une antithèse, démonstration subtile concernant les plaisirs de l’amour, c’est une critique réaliste. Elle la met en garde contre les dangers de l’amour, la prépare à la vie conjugale, décrit l’homme de façon négative : « peu de sincérité », « tromperie », « infidélité », « malheur domestique ». Mme de Chartes essaie de la persuader et non de la contraindre.
Peinture de l’amour avec des exemples concrets et des verbes relatifs à la vue : « elle lui montrait », « elle lui faisait voir » X 2, cela créé une répétition, dialogue de souffrance de la passion, énumération des vices de l’homme, monde cruel où l’amour conduit à la souffrance. « Honnête femme » = vertu. Mme de Chartres oppose la vertu et l’amour, il y a 2 tableaux antithétiques : amour avec malheureux et domestique ; vertu avec éclat et élévation.
Mme de Chartres lui dit combien il est difficile de conserver cette vertu.
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