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Le loup et l'agneau, Jean de la Fontaine

Fiche de lecture : Le loup et l'agneau, Jean de la Fontaine. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  20 Février 2019  •  Fiche de lecture  •  680 Mots (3 Pages)  •  1 096 Vues

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Séquence 1 : L’apologue ou l’art de plaire en instruisant : quelques fables de La Fontaine.

Objet d’étude : L’argumentation : convaincre, persuader et délibérer…

Lecture analytique n°1 : « Le Loup et l’Agneau », La Fontaine

Problématique(s) : Quelle vision de l’homme les fables livrent-elles ?

                                   En quoi ce texte est-il un apologue ?

Introduction :

. Un apologue est un court récit allégorique à portée/visée morale.

Jean de La Fontaine (1621-1695) est né à Château-Thierry à 100 km de Paris. Son grand-père y était maitre des Eaux et Forêts. Il fréquente les milieux lettrés de Paris. Soutenu par Fouquet, il signe des poèmes, des romans, un opéra et même des contes licencieux ; mais ce sont les Fables publiés entre 1668 et 1694, qui assurent sa renommée et son entrée à l’Académie Française en 1684. Il a écrit 243 fables réparties dans 3 recueils.

Cette fable est la 10e du livre I qui fait partie du premier recueil qui rassemble 124 fables dédiées au dauphin

Plan :

I. La composition de la fable

- situation initiale v.3/4 : imparfait=décrire l’action, « se désaltérai » image tranquille.

- Rupture v.5/6 : verbe au présent de narration, tension

- Jeu sur la répartition du temps de parole, échange en faveur du loup

- Agneau : précaution oratoire, exposition des faits : Plaidoirie

- Loup : 1e accusation : les faits, une action / réfutation objective

              2e accusation : paroles / réfutation prouvée « je tète encore ma mère »

              3e accusation : les autres (famille) / preuve par l’absence « je n’en ai point »

- « On me l’a dit » v.26 rumeur, paroles rapportées

II. La portée satirique de la fable

- dénonce la violence des rapports humains

- 2 animaux personnifiés : un incarnant le faible, l’opprimé l’autre le fort = antagonisme

- injustice : « tu seras châtié de ta témérité » v.9 parole qui condamne, jugement ; allitération en –t. (> tutoiement = supériorité, méprisant à l’égard de l’agneau).

« Sire, Votre Majesté » v.10 > vouvoiement = soumission

- Il est inutile d’essayer de se défendre car quoi qu’on puisse dire c’est le plus fort qui a raison= on ne dénonce pas les coupables

III. Les rapports ambigus de la moralité et de la morale

- morale placé en amorce (hétérométrie), « tout à l’heure » suspense, v.2 lien entre la morale et le récit => transition

- emploi du présent de vérité générale + avb « toujours » : ce sont trs les plus forts qui l’emportent (valeur universelle)

- Fin rapide, exécution rapide = justice expéditive (sans juge)

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