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Le forgeron d'Emile Zola

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Par   •  16 Avril 2019  •  Commentaire de texte  •  1 359 Mots (6 Pages)  •  9 291 Vues

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Le Forgeron :

Introduction :

Emile Zola, écrivain et journaliste du XIXe siècle, est le romancier le plus populaire de son époque pendant la période du naturalisme dont il est le chef de file. On va voir à travers le commentaire de texte le Forgeron que c’est un récit autobiographique qui présente une description réaliste, et qui nous  dépeint le métier de forgeron tout en montrant que le narrateur a eu une vie pleine d’expériences. Puis dans une deuxième partie, nous verrons quelles sont les représentations symboliques liées à ce métier, en quoi l’écrivain s’identifie à lui et quelle allégorie il en a donné.

I Un récit autobiographique :

           Dans cette première partie, je vais démontrer que ce récit est un texte autobiographique, que Zola nous fait une description réaliste et que la vie du narrateur est au cœur de cette nouvelle.

         Un récit autobiographique est un genre littéraire et artistique qui consiste à écrire sur sa propre vie. L’auteur, le narrateur et l’un des personnages du récit sont une seule et même personne. Les indices qui permettent de dire que c’est autobiographique : l’auteur écrit à la première personne « Je » ; « J’avais vécu » (L13) ; « J’ai aperçu » (L 17) ; « Je suivais » (L 76)… Le narrateur nous raconte ses souvenirs dont l’année passée chez le Forgeron. A la fin du récit le narrateur dit ceci « J’aurais voulu aplatir le monde d’un coup de ma plume » (L 124). Pour moi c’est bien la preuve que le narrateur raconte ses propres souvenirs.

        Zola fait une description réaliste de son récit en donnant énormément de détails sur ses personnages et sur le lieu où se déroule l’histoire. Il accorde beaucoup d’importance à la description du Forgeron : « les épaules noueuses » (L 1 à 2) ; « l’épaisse broussaille de ses cheveux » (L 4) ; « de gros yeux bleus » (L 4) ; « sa mâchoire large » (L 5) ; « crâne carré » (L 3). L’auteur a voulu rendre vivant le Forgeron : « La chemise ouverte, montrant sa rude poitrine, où les côtes, […], il se renversait, prenait un élan, abattait le marteau. » (L 29 à 31) ; « Il remuait du fer dans les coins, retournait des charrues, examinait des roues. » (L 63). Le fils du forgeron il est jeune « un gaillard de vingt ans » (L 36), Zola le rend aussi vivant « tenait le fer enflammé au bout de la pince, et tapait de son côté » (L37). Le narrateur n’est pas décrit sur son physique mais on a beaucoup de détail sur sa vie : « J’ai vécu une année chez le Forgeron » (L 13) ; « toute une année de convalescence » (L 13). Les lieux agissent sur le personnage « la forge, isolée, toute flambante » (L16 à 17), « il remuait du fer dans les coins, retournait des charrues, examinait des roues. » (L 63 à 64), et parfois les actions se répercutent sur les lieux. La description de la forge est mise au service du travail du Forgeron : « Une flamme saignante coulait jusqu’à terre, éclairant les arêtes saillantes des deux ouvriers » (L 43 à 44).

        Nous allons partir à la recherche de la vie du narrateur. Il est arrivé malade chez le Forgeron. Il aimait travailler dans la forge. Pendant une année il a forgé au côté du plus grand forgeron de la région et plus il était dans la forge plus il allait mieux « je me portais mieux » (L 70) ; « Toute cette ferraille retentissante qui sonnait au-dessus de moi, me mettait du fer dans le sang. » (L 115). Il en venait à ne plus prendre ses médicaments « Cela me valait mieux que les drogues des pharmacies. » (L 116). Sa guérison est rendu possible par le temps qu’il passe à la forge.

II La représentation symbolique du Forgeron :

Après avoir vu que cette nouvelle est un récit autobiographique, nous allons étudier les représentations symboliques qui nous sont données du Forgeron : d’abord un personnage mythologique, puis le démiurge et enfin l’allégorie.

       Le Forgeron est comparé à une peinture de Michel-Ange, peintre de la renaissance qui représentait des héros sous la forme d’hommes athlétiques, puissants. L’auteur écrit  « il était semblable à une des grandes figures de Michel-Ange. ». Cela peut faire penser au Titan du nom de Prométhée qui apporta le feu aux hommes comme le Forgeron apporte quelle que chose au narrateur. Zola fait aussi référence à Atlas, frère de Prométhée qui est chargé de porter le monde sur ses épaules : « Il aurait soutenu la maison sur son épaule, si la maison avait croulé » (L 91). Le forgeron est vu comme un héros épique et un homme hors du commun : «  Il était nu jusqu’à la ceinture, les muscles saillants et tendus » (L 129), « le plus grand du pays » (L 1), « son crâne carré, sous l’épaisse broussaille de ses cheveux » (L 3-4), « aux gaités géantes » (L6), « il m’apparaissait comme un héros grandi » (L134), « il faisait le tonnerre chez lui » (L 138) .  Sa description ressemble à celle des dieux antiques.

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