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Le dernier jour d’un condamné : Sujet d’expression écrite

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Par   •  21 Octobre 2021  •  Dissertation  •  706 Mots (3 Pages)  •  1 215 Vues

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Le dernier jour d’un condamné : Sujet d’expression écrite 1

  Ma petite Marie, pauvre petite Marie, quel héritage t’ai-je donc laissé là.

Te voilà grande maintenant, il est tant que tu saches.

 

 Souvent, dans l’obscurité de ma cellule, quand les moments de solitudes et souffrance sont les plus intenses, je t’imagine dans tes belles robes du dimanche, le visage grandi et affiné par le temps, sautillante, souriante, rayonnante ; tu m’appelles de ta voix claire et me fait un signe de la main puis tu cours vers moi et me serre dans tes bras et je sens ton parfum, un mélange de camomille et de miel qui émane de tes cheveux. Cela me redonne un soupçon de joie mais tout de suite alors, je culpabilise de me sentir aussi bien, car par mes actes je te laisse un nom souillé que tu devras traîner tout au long de ta vie.

  Je suppose que tu m’en veux et je le mérite, je présume également que tu ne veux plus entendre parler de moi. Les gens sont parfois telles des charognes qui attendent que leur victime soit affaiblie pour l’attaquer, tu as tellement dû souffrir de l’animosité des autres. Sache que je m’en veux tellement que ça me ronge, me brûle, me détruit de l’intérieur, mais qu’il y a bien une explication au crime que j’ai commis, car oui, j’ai tué un homme.

  Je pense que tu le sais déjà, qu’on a dû te le rabâcher maintes et maintes fois, et que tu as dû entendre de nombreuses histoires sordides à mon sujet. Je t’aime tellement ma tendre petite Marie, je n’ai jamais voulu te faire le moindre mal, je n’ai jamais voulu faire de mal à personne, c’était une erreur, une sombre erreur et je vais bientôt en payer les conséquences.

  C’était il y a six mois déjà ! Tu as dû l’apprendre depuis, mais ta mère était atteinte d’une grave maladie. Aucun des médecins à qui nous avions rendu visite n’avaient pu en déterminer la cause. Miraculeusement, nous avions fini par trouvé une personne que je pensais digne de confiance et qui avait réussi à élaborer un traitement qui permettrais selon lui de la sauver. Les premiers mois de son traitement ce fut le cas, elle avait retrouvée une bonne mine et son humeur s’était grandement améliorée.
 Hélas cela ne dura pas, elle régressa dans son rétablissement et fut même de plus en plus mal en point. Chaque jour qui passait sa souffrance empirait et devenait de moins en moins supportable.
[pic 1]

  Un jour un bon ami apothicaire que je n’avais pas revu depuis une dizaine d’années me rendit visite. Nous étions tous deux attablés quand il remarqua les médicaments de ta mère posés sur la table et me dit la pire chose qu’on puisse dire à un homme qui regardait depuis des semaines, sa femme mourir à petit feu. Les remèdes administrés à mon épouse ne l’aidait pas, au contraire ils la tuait ! Elle avalait un poison depuis des jours et je ne m’en était pas rendu compte.

  La colère déferlait en moi. Sous un excès de rage je suis sorti de la maison et ait couru en direction de la demeure du prétendu médecin. Sans m’annoncer, je suis entré en trombe et ait pris le premier objet qui m’est venu sous la main, un chandelier. J’ai couru partout dans la maison en criant son nom. J’étais devenu fou, la raison m’avait quitté. Je l’ai trouvé dans sa chambre en train de mettre son peignoir et avant qu’il n’ait pu dire un mot j’ai abattu le chandelier sur sa tête, je ne me rappelle pas bien du reste car tout est flou dans ma mémoire. Je me souviens seulement avoir avoir vu mes mains pleines de sang et m’être enfui comme un lâche.

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