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Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo

Commentaire de texte : Le dernier jour d'un condamné, Victor Hugo. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2021  •  Commentaire de texte  •  922 Mots (4 Pages)  •  748 Vues

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FRANÇAIS

Intro :

Tout d’abord Victor Hugo a publié son livre Le dernier jour d’un condamné en 1829 de façon anonyme, puis dans une seconde édition, en 1832, il décide d’y ajouter une préface où il exprime son point de vu de plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort.

Victor Hugo va revoir tous les arguments des partisans et va essayer de réveiller les consciences collectives et également celles du lecteur.

Après on pourra se poser la question de comment Hugo peut-il convaincre toute une société des méfaits de la peine de mort ?

Nous allons d’abord observer la réfutation des arguments contraires, puis la remise en cause de la peine de mort et enfin nous montrerons en quoi Victor Hugo avait une force du discours.

Part 1 :

La réfutation des arguments contraires de Victor Hugo contre les partisans est intégrée dans la préface avec des connecteurs logiques, des contre-arguments et son propre avis.

Pour commencer, il débute son discours avec « ceux qui jugent et qui condamnent disent la peine de mort nécessaire », en désignant le système juridique et exécutif en France. On comprend donc dès le début de la préface son avis sur la peine de mort, qu’il est donc contre cette façon de faire.

Ensuite, il utilise des connecteurs logiques, qui sont utilisés pour établir des relations entre ses différentes idées, comme,  « d’abord » (l.2), pour débuter avec ses questions rhétoriques, « mais » (l.8), pour aborder l’idée de la vengeance, et « la troisième et dernière raison » (l.14), pour les exemples.

De plus, Victor Hugo va réfuter les arguments contraires de ses adversaires, pour souligner leurs inefficacités, en utilisant des contre-arguments. Pour ça, il intervient en second, pour mieux contrecarrer les arguments adversaire et mieux développer sa propre démonstration : par exemple lorsque qu’il pose la question « Vous objectez qu’on peut s’échapper d’une prison ? », il passe en second, en répondant, « faites mieux votre ronde. ».

La réfutation des arguments contraires sert à faire appel au raisonnement, Hugo veut donc convaincre son lecteur.

Part 2 :

La peine de mort est remise en cause avec son inefficacité, son inutilité et son inhumanité.

Tout d’abord, selon Victor Hugo, la peine de mort n’est pas nécessaire car pour lui la prison suffit, avec le « pas de bourreau ou le geôlier suffit » (l.7).

Ensuite il dit que la peine de mort n’est pas une vengeance, que le rôle de la société n’est pas de se venger mais de « corriger pour améliorer » (l.12).

Pour finir, selon lui la peine de mort n’est pas dissuasive, elle ne diminue pas le nombre de criminalité, avec le « nous nions que le spectacle des supplices produise l’effet qu’on en attend. Loin d’édifier le peule, il le démoralise et ruine en lui toute sensibilité » (l.19-20).

Là Victor Hugo fait appelle au raisonnement inductif, où il part d’une constatation concrète pour établir sa vérité.

Part 3 :

Sa force du discours est mise en valeur avec des questions rhétoriques ou des marques d’oralité.

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