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Le bonheur dans le roman

Dissertation : Le bonheur dans le roman. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  18 Novembre 2018  •  Dissertation  •  1 874 Mots (8 Pages)  •  1 021 Vues

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Le roman est un genre littéraire qui s'attache à représenter une réalité parfois nuancée à travers des personnages connaissant des moments malheureux mais également des moments de joies et de bonheur intenses. Simone de Beauvoir disait '' les gens heureux n'ont pas d'histoire''. Mais est-ce que l'écriture romanesque ainsi que ses personnages étayent cette thèse selon laquelle les gens heureux n'ont pas d'histoire et que par conséquent l'histoire s'écrit dans le malheur ? Pour répondre à cette question nous verrons dans un premier temps que l'action romanesque est le plus souvent teinté de moments de malheurs mais nous verrons aussi que, à contrario, le roman nous transcrit beaucoup de moments de bonheur. Et enfin nous verrons que l'écriture romanesque tient de l'équilibre entre le bonheur et le malheur.

Pour étudier le fait que l'action romanesque est le plus souvent teinté de moments de malheur nous procèderons en trois étapes. Nous étudierons tout d'abord la mort de personnages qui suscitent l'effondrement psychologique d'autres personnages Nous parlerons ensuite de l'amour dévastateur présents dans de nombreux écrits et enfin nous traiterons du fait que la société tend à rendre les personnages de romans malheureux.

Dans les romans, la mort de personnages fournit un interêt psychologique. Plus qu'être une source de pathétique, elle créait également un effet sur les autres protagonistes du roman. L'effet décrit sur les personnages est décrit dans plusieurs romans comme dans Splendeurs et misères des courtisanes de Balzac dans lequel Don Carlos Herrera, alias Vautrin, s'effondre momentanément à la mort de Lucien qui était sa création. Cependant les effondrements des personnages ne sont pas toujours explicites et sont parfois simplement suggéré rendant la scène encore plus poignante. Nous pouvons ici citer Des souris et des hommes de Steinbeck, où, à la fin du roman, George se voit obligé de tuer son ami Lennie. On se rend bien compte en lisant ce dernier chapitre des tourments intérieurs de George rendant la scène extrêmement émouvante. Nous pouvons enfin citer Manon Lescaut de l'Abbé Prévost dans lequel on remarque que la mort de Manon laisse une marque indélébile sur le narrateur qui dit : ''Pardonnez, si j'achève en peu de mots ce récit qui me tue''.

L'amour peut, bien qu'il soit au départ un sentiment positif, être un sentiment dévastateur. Pour montrer cela nous allons citer deux exemples. Prenons tout d'abord le cas de La Princesse de Clèves de Mme de Lafayette dans lequel le simple coup de foudre de la princesse de Clèves pour le duc de Nemours va être la raison du malheur de celle-ci. Effectivement, en avouant cet amour à son mari, elle provoque sa mort et, rongé par la culpabilité elle décide de s'enfermer au couvent. Son coup de foudre avec le duc l'a donc plongé dans le malheur. On peut aussi à nouveau citer Manon Lescaut, dans lequel le chevalier Des Grieux une fois qu'il eu rencontrer Manon, décide de ne plus s'engager dans les ordres et se retrouve sans argent, son père n'approuvant pas cette décision.

Dans de nombreux romans, comme dans la vie, la société peut rendre des personnages malheureux. De cette partie nous pouvons retirer deux parties distinctes. Nous pouvons tout d'abord parler de la société considéré comme la population extérieure à la scène. En rappelant l'exemple précédent, lorsque le neveu de Gouverneur s'oppose au mariage de Manon et Des Grieux, une intervention extérieure aux deux protagonistes vient entaché le bonheur des deux amoureux. Mais nous pouvons aussi définir la société comme l'État en citant plus particulièrement Le Meilleur des mondes de Huxley ou encore 1984 de Georges Orwell. Dans ces deux livres, il nous est présenté une dystopie. Rappelons qu'une dystopie est un récit fictif exposant un société imaginaire mise en place de telle manière qu'elle empêche ses membres d'atteindre le bonheur.

L'action romanesque, ce base également sur de nombreux moments de bonheur. Pour les étudier, nous procèderons à nouveau en trois étapes. Nous commencerons notre développement en parlant de l'amitié qui est souvent présente dans les romans et qui est source de bonheur. Nous continuerons en nous intéressant à l'amour dans les romans. Enfin nous étudierons certaines fins de romans.

''Parce que c'était lui, parce que c'était moi'', disait Montaigne à propos de La Boétie. L'amitié est une relation affective entre deux personnes qui se choisissent l'une l'autre librement qui est souvent mise en avant dans les romans. Par exemple dans le célèbre roman de Camus, La Peste, la scène du bain de mer après la description de la mort de l'enfant met en évidence le lien d'amitié qui c'est créé entre Tarrou et Rieux. Dans ce livre le lien d'amitié entre le deux hommes tient du fait qu'ils partagent le même malheur. Mais le partage du malheur n'est pas la seule raison des créations de lien dans les romans. Dans les Trois Mousquetaires, d'Alexandre Dumas l'amitié entre d'Artagnan, Portos est Aramis est engendré par le partage d'une quête commune. Dans Sur la Route de Jack Kerouac, elle vient du fait que les héros ont une vison du monde commune. Nous pouvons aussi citer Gatsby le magnifique de Francis Scott Fiedzgerald dans lequel l'amitié entre Tom et Gatsby et, avec son amour pour Daisy, la seule chose pure que possède le héros éponyme.

Comme dit précédemment l'amour est un sentiment positif. Il galvanise les personnages de romans et leurs apporte le bonheur. Dans cette analyse nous allons distinguer deux types d'amours,

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