Le Roi se meurt, Ionesco
Commentaire de texte : Le Roi se meurt, Ionesco. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sfgtrrt • 2 Janvier 2023 • Commentaire de texte • 442 Mots (2 Pages) • 595 Vues
Au XX ème siècle, un nouveau courant littéraire apparaît : celui du théâtre de l’absurde. Ce courant est apparu après la seconde guerre mondiale. Ce genre théâtral se caractérise par une rupture totale avec des genres classiques tels que la tragédie, la comédie, ou la tragi-comédie. Le Roi se meurt a été écrit en 1863 par Eugène de Ionesco, un écrivain, dramaturge de la langue romano-francaise .
Nous montrerons comment le texte de Ionesco met en scène l’agonie du personnage principal, c’est-à-dire le roi, à travers de longues tirades.
Nous aborderons dans un premier temps la description du personnage du roi, puis nous verrons en quoi l’intervention d’une série de personnage secondaire joue un rôle important. Enfin, nous aborderons les caractéristiques de ce texte qui permettent de faire de celui-ci un extrait d’une pièce appartenant à l’absurde.
Tout d’abord, Eugène de Ionesco fait une description du personnage du roi. En effet, il y a, premièrement, la présence du lyrisme : ses sentiments sont en quelques sortes décrits. Le roi est triste de se voir mourir. Cela apparaît à la vingt-sixième ligne : « Entrez en moi, vous autres, soyez moi, entrez dans ma peau ». En effet, le roi se montre triste devant sa mort qui approche et veut que ce soit d’autres personnes qui vivent cela et non pas lui. On retrouve également le champs lexical de la tristesse notamment à la vingtième ligne : « pleurer » Ce sentiments laisse place à un sentiment de peur qui est explicitement décrit dans ses tirades. En effet, on retrouve à la vingt-septième ligne : « J’ai peur, je m’enfonce, je m’engloutis ». Le rythme ternaire atteste de la peur du roi. Ce sentiment apparaît aussi à la trente neuvième et quarantième ligne : « Vous qui avez peur ». Le pronom personnel « vous » inclut également le roi.
Ces sentiments provoque ainsi le pessimisme du roi. On retrouve cela aux didascalies « Lamentations. » mais aussi dans ses répliques : « Ah, la la, la, la, la » à la trente cinquième ligne. La présence du champs lexical de la mort souligne ce pessimisme. En effet, nous retrouvons plusieurs fois le terme « meurt » comme à la vingt-quatrième ligne : « vous entendez, je meurs » ou encore à la vingt-troisième ligne « Je meurs ». Ces répétitions ont pour but d’insister sur la mort du roi qui va très vite arriver.
Nous pouvons donc conclure que ce texte est un extrait d’une pièce de théâtre appartenant à l’absurde. Ce texte relate ainsi l’agonie du roi qui a lieu pendant toute la pièce, d’où l’utilisation du présent dans le titre Le roi se meurt.
Nous pouvons rapprocher ce texte à celui du Malade imaginaire,une pièce écrite par Molière, sous le vrai nom de Jean-Baptiste Poquelin et qui relate l’histoire d’un médecin sot.
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