Le Grillon

          L’œuvre étudiée s'intitule «Le Grillon» qui provient du recueil «Fables» parut en 1792 et écrite par J.P Claris de Florian (1755-1794) dans le mouvement littéraire du romantisme où les moralistes cherchent à instruire les Hommes toutes classes sociales confondues grâce aux fables qui se veulent éducatives par leurs morales mais à la fois plaisantes par leurs histoires. 

         Un grillon regarde un papillon et le jalouse jusqu'au moment où des enfants font leur arrivée et tuent le papillon en l’attrapant.

        La problématique qui nous est posée est : la fable a-t-elle une volonté de plaire et d'émouvoir le lecteur.

          L'auteur cherche à émouvoir le lecteur en nous liant aux personnages avant de les impliquer dans une fin pathétique ainsi qu'en nous attendrissant quant aux inégalités et injustices qui peuvent régner entre le grillon et le papillon. De plus, les lecteurs de l'époque tout comme ceux d'aujourd'hui peuvent, par les inégalités sociales, s'identifier aux personnages ce qui peut donc leur plaire.

         Pour commencer, on remarque que l'auteur a utilisé un grand nombre d'adjectifs. Nous pouvons relever ''pauvre''v1 et v29 ''jeune'' et ''beau''v7. Il est intéressant de penser que ces descriptions sont faites pour nous donner  l'impression de les connaître et donc de faire davantage s'impliquer le lecteur auprès des personnages comme lui ajouter un côté plaisant par les connaissances que nous avons d'eux.

      Également, Florian utilise un vocabulaire élogieux du papillon. Afin d’étayer cette idée nous remarquons ''jeune'' et ''beau''v7. Cela peut nous faire penser que l'auteur voulait nous donner une bonne image du papillon afin de lui donner un côté sympathique et de nous faire nous y attacher afin attrister plus le lecteur à sa mort.

         Pour finir, l'auteur utilise des adjectifs négatifs afin de décrire le grillon. En effet, nous pouvons relever ''pauvre'' ainsi que ''petit'' dès le premier vers.  Il est intéressant d'en conclure que l'auteur avait pour but de nous attendrir vis-à-vis du grillon et de sa vie plus austère que celle du papillon.

         Les fabulistes ont pour but de plaire et d'émouvoir les lecteurs et nous sommes en mesure de le prouver grâce aux différents procédés d’écritures employés comme l'utilisation d'un grand nombre d'adjectifs qui vise à nous faire connaître les personnages dans le but de nous lier et de nous attacher à eux. L'emploie d'un vocabulaire négatif pour le grillon et d'un vocabulaire élogieux pour le papillon souligne et renforce l'idée d'inégalité. La fin pathétique mettant en scène les personnages auxquels l'auteur nous a fait nous attacher au fil de l'histoire est faite pour nous émouvoir. Ainsi, nous pouvons en conclure que les fables sont faites dans le but d'émouvoir mais également de leur plaire aux lecteurs par un sujet qui touche tout le monde et ce au travers du temps.

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