Laurent Gaudé
Commentaire de texte : Laurent Gaudé. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar nthane • 27 Février 2022 • Commentaire de texte • 579 Mots (3 Pages) • 508 Vues
Commentaire :
Laurent Gaudé est un écrivain français, qui a fait des études de lettres à Paris. Il se prépare pour passer son concours pour devenir enseignant, mais il n’est pas intéressé par l’enseignement. Alors il choisit donc de vivre de son écriture, ses premiers écrits seront pour le théâtre. Il obtient plusieurs prix Goncourt avec la Mort du Roi Tsongor.
Laurent Gaudé écrit son premier roman Cris en 2001. Dans son œuvre, il évoque le sujet de la première guerre mondiale. Dans son récit, il y a plusieurs personnages. Tout le roman est écrit au travers des pensées des douze personnages.
Dans son dernier monologue, le lieutenant Renier fait le récit de la préparation de l’offensive face à l’ennemi.
Nous verrons comment l’homme est comparé aux animaux et quelle place à l’héroïsme dans ce récit.
Tout d’abord, le lieutenant renier voit que cette guerre détruit tout ce qu’il pensait savoir. Il n’a pas été préparé à la guerre, même si sa formation militaire lui a beaucoup appris, Laurent Gaudé utilise une litote dans les premières phrases du lieutenant renier « je n’ai jamais pensé voir cela » « Je n’aime pas la guerre ». « Est-ce celui qui aura creusé le plus profond qui gagnera la guerre ? Ce n’est pas cette guerre-là que j’ai apprise » en utilisant cette antithèse, l’auteur veut mettre en valeur la différence entre ce qu’on apprend à l’arme et la réalité de la guerre que personne ne s’attendait. Aussi il utilise le champ lexical de l’armement pour mettre en évidence que même ceux qui connaisse tout sur les armes qu’ils utilisent, ils ont autant de chance de mourir que les personnes novices, « Je connais le nom de toutes les armes, leur portée, leur puissance, leur défaut » « Castellac et Dermoncourt vérifient l’armement. Ils astiquent les fusils et aménagent des visière » Laurent Gaudé veut nous montrer que les personnes qui ont appris la guerre a l’armée ne sont pas d’accord de la manière qu’ils affrontent l’ennemi, il dit tout cela en utilisant le parallélisme « Et je n’aime pas cela » « Mais je n’aime pas cela »
Mais le lieutenant Renier reste quand même celui qui donne les ordres même s’il a peur. Il doit montrer l’exemple à ses soldats et c’est ce qu’il fait en disant « je suis officier », « C’est moi qui irai en premier ». Il fait preuve de bravoure et de courage ce qui met en avant son héroïsme. Son rôle d’officier lui tient à cœur. Laurent Gaudé dit tout cela en utilisant des phrases courtes. Aussi on voit ici que la guerre est humanisée. En effet, on y voit moins le soldat que l’homme traumatisé. La vie dans les tranchées nous dévoile le courage dont les soldats font preuve. « Il faut y aller je crie « à l’attaque » ! ». Laurent Gaudé a choisi de mettre cette phrase exclamative pour montrer que le lieutenant Renier est celui qui va montrer le chemin aux soldats pour attaquer l’ennemi, ce qui nous montre son héroïsme. Aussi, il n’hésite pas à partager sa fiole avec ses hommes jusqu’à la dernière goutte, pour tenter de faire face à la peur. Cette peur de mourir avant l’assaut. L’auteur met encore son héroïsme en avant « Je fais circuler ma bouteille de gnôle. […] Chacun en prend une gorgée. Puis la fiole me revient et je la finis. ». Il raconte tout cela en utilisant le champ lexical du partage.
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