La théorie de l'absurde, "L' Etranger" d' Albert Camus, 1942
Commentaire d'oeuvre : La théorie de l'absurde, "L' Etranger" d' Albert Camus, 1942. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alexou92 • 12 Juin 2022 • Commentaire d'oeuvre • 786 Mots (4 Pages) • 520 Vues
Oral sur l’Etranger de Camus
Partie 3 : Philosophie de l’absurde
Dans l’Etranger Albert Camus illustre la philosophie de l’absurde, il l’explique dans le mythe de Sisyphe qu’il publie la même année que l’Etranger, en 1942, en plein milieu de la seconde guerre mondiale. Sisyphe est un personnage de la mythologie grecque qui est condamné à remonter un rocher en haut d’une montagne mais ce rocher retombe directement une fois qu’il est au sommet. Il est donc condamné à répéter cette action à l’infini et Sisyphe ne se rend pas compte que ce qu’il fait est complètement absurde, pour Camus, Sisyphe est un héros qui vit l’absurde. La philosophie de l’absurde est donc l’idée ou l’existence des hommes est injustifié et ou l’homme a l’impression que son existence est constituée d’actes répétitifs.
Dans l’Etranger, on voit d’abord la philosophie de l’absurde dans le personnage principal de Meursault. L’existence de Meursault peut en effet paraitre absurde puisqu’il est décrit comme un être indifférent à tout, qui pense qu’il n’existe pas de vérité absolue. En revanche c’est un épicurien qui aime les plaisirs de la vie. Il a des amis, une amante, Marie, et il aime le soleil et la plage. D’ailleurs, Meursault commet un meurtre absurde qui va le condamner à la mort. En effet, il tue un « gars » de Raymond, l’Arabe sans aucune raison. Le meurtre est absurde d’une part par son lieu, il le tue sur la plage qui est un endroit visible surtout en plein après- midi mais aussi car Meursault a pris juste avant le revolver de Raymond pour l’empêcher de tuer l’Arabe mais c’est finalement lui qui le tue. Meursault ne le tue en aucun cas par légitime défense, il se déplace juste d’un pas car le soleil le gêne et c’est alors que l’Arabe toujours assis sort de sa poche son couteau et le reflet aveugle Meursault qui lui tire dessus alors que l’Arabe était encore assez loin de lui et ne pouvait le tuer avec un couteau à cette distance. Meursault tire encore quatre balles sur la victime déjà morte. Ensuite, en prison, Meursault n’écoute pas l’aumônier et le contredit : il ne veut pas qu’il soit son père religieux car lui ne croit pas en Dieu. Meursault est très froid et s’ennuie. Il se lasse rapidement de la discussion et se montre violent puis s’emporte en insultant l’aumônier d’un coup. A la fin du roman, à la dernière page Meursault accepte son exécution « pour que tout soit consommé, pour que je me sente moins seul, il me restait à souhaiter qu’il y- est beaucoup de spectateurs le jour de mon exécution et qu’ils m’accueillent avec des cris de haine » et refuse la pitié.
Ensuite, le style de Camus rend compte de l’étrangeté de son personnage par son style. Il décrit des phrases très courtes comme les premières phrases très connus, de son roman : « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut- être hier je ne sais plus ». Il utilise le passé composé à la place du passé simple et écrit avec un style presque oral mais il décrit des beaux passages sur la sensation que ressent le personnage. Meursault est un personnage étrange puisqu’il est très sensible à tout ce qui l’entoure. Il est observateur et peut interpréter très facilement les sentiments
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