La synthèse

UNIVERSITE : IBN TOFAIL. KENITRA                                   NOM : ELMESSAOUDI

Faculté des Lettres et des Sciences Humaines                           PRENOM: ABDERRAFIE                              

Filière : Etudes Français

Niveau : Master Langue Française et Diversité Linguistique

La synthèse :

    En dépit du nombre important de diagnostics et de réformes menées depuis plusieurs années, le système éducatif  au Maroc reste en deçà des objectifs escomptés. Le corpus mis à notre disposition est composé de quatre textes de presse. Ils ont pour thème commun l’évaluation du système éducatif marocain mais chaque texte traite ce sujet dans un angle précis. Le premier article intitulé L’enseignement public marocain, tiré du journal le Matin. Le deuxième article intitulé Les performances du système marocain, écrit par Zahra Zerrouqi. Le troisième article intitulé Qualité de l’enseignement : Le Maroc peut mieux faire, tiré du journal le Matin et écrit par Mohamed Sellam. Quant au quatrième et dernier article intitulé L’école au Maroc : réintroduire le français ne suffira pas à sortir de la spirale de l’échec, tiré du journal le Monde-Afrique et écrit par Ruth Grosrichard. Cet échantillon soulève la problématique suivante : est -ce -que la politique de l’arabisation est le facteur principal du déclin du système éducatif au Maroc ou existent-ils d’autres motifs qui contribuent à cette situation critique. La documentation nous permettra à répondre à cette question en présentant dans un premier axe les facteurs principaux de l’échec de l’école marocaine et dans un deuxième axe, nous analyserons les facteurs en commun entre les quatre articles.

    Malgré les réformes successives et les budgets énormes injectés dans le système éducatif marocain, le rendement reste très loin pour atteindre le niveau des pays les plus avancés, et ce pour plusieurs raisons. D’après le premier article, les facteurs explicatifs de cette situation critique de l’école marocaine se manifestent dans l’abandon scolaire, le phénomène qui est devenu de plus en plus omniprésent dans tous les cycles de l’enseignement. La violence  qui constitue de plus en plus un véritable danger sur l’intégrité physique des élèves, mais aussi des enseignants. Le budget du ministère de l’Education nationale qui connait une augmentation annuelle reste insuffisant au vu des retards accusés par le Maroc. L’illettrisme qui concerne les personnes scolarisées pendant des années, mais qui n’ont rien retenu augmente par 50%. La rupture de confiance qu’il y a eu entre le citoyen et l’école publique. L’inadéquation entre la formation et le marché de l’emploi. L’arabisation qui est considérée parmi les causes principales ayant tiré l’enseignement vers le bas. Tandis que pour le deuxième article, la faiblesse des acquisitions scolaire, l’incohérence linguistique, la pédagogie en difficulté, l’inadéquation des formations avec le marché du travail, le déficit de formation des enseignants  et leurs conditions de travail difficiles semblent être à la fois des facteurs et des résultats de l’échec de l’école marocaine.

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