La promesser de l'aube gary chap 11
Fiche de lecture : La promesser de l'aube gary chap 11. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lelemhx • 15 Juin 2016 • Fiche de lecture • 838 Mots (4 Pages) • 10 721 Vues
La promesse de l’aube
Chapitre 11
Cet extrait se situe au milieu de la 1ère partie. On retrouve Romain à 9 ans. Il tombe amoureux de Valentine, 8 ans qui le tyrannise.
Registres :
- Regard amusé de l’adulte sur l’enfant qu’il était
1) Le chevalier servant ridicule
L’adulte porte un regard amusé sur l’enfant qu’il était. En effet, Romain se comporte comme un chevalier servant mais cela en devient ridicule. Effectivement, il essaie une stratégie de séduction que sa mère lui a apprise : « je fis comme ma mère me l’avait dit et, […] je levai les yeux vers la lumière pour la subjuguer » (lignes 23 à 25). Mais cela est inefficace, il se place dans une situation lamentable : c’est une autodérision. De plus, il se laisse dominer par Valentine (masochisme) qui lui fait ingurgiter des objets hétéroclites et impropre à la consommation. Il va commencer par manger « des vers de terre » (ligne 47) jusqu’à manger son « soulier en caoutchouc » (lignes 132-133), ce qui va l’envoyer à l’hôpital puisque c’est dangereux.
2) La réaction de Valentine
Il porte aussi un regard amusé sur la réaction de Valentine. Effectivement, elle est complètement indifférente devant les efforts de Romain pour la séduire : « Valentine ne m’accordait même pas un regard » (ligne 33). Romain essaie de faire tout ce qu’elle veut qu’il fasse pour emporter son admiration, comme dans l’amour courtois du Moyen-Âge, mais cela ne fonctionne pas. De plus, Valentine est une grande séductrice. En effet, elle joue sur le faîte que Romain, ou même Janek, soient prêts à tout avaler pour les manipuler et pour faire ce qu’elle veut d’eux.
3) Une histoire de grands
Cet extrait nous raconte une histoire de grands puisque l’écrivain de parle pas d’un garçon ni d’une fille mais d’un « homme » : « dans mon métier d’homme » (ligne 154) et d’une femme. En effet, Romain Gary parle de Valentine comme d’une « Messaline doublée d’une Théodora de Byzance » (lignes 72-73). Messaline et Théodora sont deux femmes célèbres pour avoir eu un appétit sexuel hors du commun ainsi que de nombreuses relations charnelles. De même, l’auteur dit que Valentine est « admirablement faite » (ligne 11). Or on dit cela d’une femme mûre alors qu’ici il s’agit d’une petite fille de 8 ans.
C’est donc une scène comique et ce dernier repose sur l’utilisation de l’hyperbole, de l’autodérision due au recul dans le temps par rapport à une scène d’enfance. Cependant, dans cette scène l’écrivain s’amuse aussi.
- L’écrivain s’amuse (utilisation d’une scène conventionnelle que l’on retrouve dans les romans sentimentaux)
1) Contact avant tout visuel
L’écrivain s’amuse aussi en utilisant une scène conventionnelle que l’on retrouve dans les romans sentimentaux. Romain Gary utilise les clichés de la scène amoureuse. Pour cela, il utilise un contact avant tout visuel. En effet, on retrouve le champ lexical du regard : écrire ici On retrouve également différents modèles : la réciprocité de regards mais, Valentine, fidèle à elle-même, l’ignore. Donc l’auteur joue avec les clichés. Par exemple, quand quelqu’un est amoureux d’une autre personne mais que cet amour n’est pas réciproque. C’est le cas de Romain et de Valentine dans ce texte.
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