La princesse de Montpensier
Commentaire d'oeuvre : La princesse de Montpensier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lilie75 • 11 Novembre 2019 • Commentaire d'oeuvre • 408 Mots (2 Pages) • 565 Vues
Le temps et les lieux dans la nouvelle
L’intrigue se déroule sur environ 10 ans. L’héroïne a 13 ans lorsque débute la nouvelle. Différentes guerres de religion sont évoquées (p.41, 45, 47…) tout comme le mariage de Charles IX (p.60) ainsi que les négociations pour le mariage de Marguerite de Valois à Blois (p.66) et enfin le massacre de la St Barthélemy (p.79).
Différents lieux sont évoqués : Paris où débute l’action (p.41, 54,), très vite abandonné pour Champigny (p.41, 67) lieu essentiel pour l’action, Blois (p.66). C’est dans ces 3 « espaces » qu’évolue la Princesse de Montpensier alors que d’autres lieux liés aux combats sont évoqués (La Rochelle, Poitiers, Loches….)
Le château de Chamigny-sur-Veude est donc le cadre essentiel de l’action. C’est d’abord en ce lieu que Chabannes tombe amoureux de l’héroïne (p. 44) et lui déclare son amour. C’est là également qu’a lieu la rencontre avec de Guise et d’Anjou, plus précisément sur la rivière proche (p. 48/49). Cette scène se poursuit au château (p. 51) et réveille la jalousie du mari de l’héroïne. Afin de l’éloigner de son rival il ordonne à sa femme de le rejoindre à Paris, mais c’est cette même jalousie qui le conduit à exiger le retour de sa femme à Champigny (p. 67). Retenue en ce lieu, elle échange grâce à Chabannes des lettres avec De Guise (p. 68..) et c’est également en ce lieu qu’auront lieu les retrouvailles nocturnes (p. 73/74). Au cours de cette scène le prince de Montpensier découvrira son ami dans la chambre de sa femme (p. 75) et conclura à la trahison.
Enfin c’est là que l’héroïne finira ses jours, malade et désespérée et qu’elle mourra en apprenant d’abord la mort de Chabannes, puis la trahison de De Guise (p. 80)
Ce château qui est supposé protéger la Princesse de la guerre et l’éloigner de la Cour pour rassurer son époux, sera en fait un lieu d’amour, de jalousie, de tromperie et de mort.
La Cour est quant à elle présentée comme un lieu d’intrigues, de plaisirs, de fêtes.
Les mariages s’y font par intérêt et calculs (p. 40/41 ; p. 66) ce qui pourrait être illustré par La Bruyère, De la Cour, 73 [VII]
Les fêtes sont nombreuses et durent parfois plusieurs mois (p. 60)
C’est un lieu où il faut feindre (p. 53), (La Bruyère, 2 [I]), être sans cesse sur ses gardes et ne pas prendre le risque de déplaire sous peine de représailles (p. 61/62) (La Bruyère, 64 [IV]).
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