La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg
Fiche de lecture : La plus précieuse des marchandises de Jean-Claude Grumberg. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar naellaaaaaaa • 3 Avril 2022 • Fiche de lecture • 1 142 Mots (5 Pages) • 1 873 Vues
La plus précieuse des marchandises, Jean-Claude Grumberg
Né au commencement de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Claude Grumberg étant issu d’une famille juive connaît une enfance difficile. Une partie de sa famille est arrêté par la police devant lui lorsqu’il était encore enfant, et sont déportés dans un camp près d’Auschwitz en 1943. Ils sont, lui et son frère, par la suite recueilli à la maison des enfants de Moissac, un lieu abritant plusieurs centaines d’enfants juifs durant cette guerre. Étant donné la société nazisme et les évènements atroces dont Jean-Claude Grumberg a été témoins, s’en sont suivi des traumatismes qui l’ont amené à écrire plusieurs livres sur la Seconde Guerre mondiale tel que La plus précieuse des marchandises en 2018. Dans ce conte, l’écrivain nous raconte deux histoires différentes : celle d’un couple de bûcheron ayant le nazisme intériorisé et celle d’une famille de juifs déportés. Ces deux histoires qui ont finalement un lien entre elles.
Non loin d’une voie ferrée, vit un couple de modeste bûcheron qui ne parvient pas à avoir d’enfant. Chaque jour lorsque passe le train de « marchandises », la bûcheronne prie afin d’avoir une de ces marchandises jusqu’au jour où un passager du train lui donne son nourrisson. La bûcheronne le considère alors comme son enfant, sa petite marchandise, mais le bûcheron lui, en comprenant que le bébé est juif le rejette « C’est un rejeton de la race maudite […] ce sont des sans-cœur ! » page 34. Les « sans cœur » est le surnom qui était donné aux Juifs, les excluant ainsi de la race humaine. Au fur et à mesure des mois, il parvient à comprendre que cette enfant à un cœur, par le considérer comme le sien et l’aimer. Mais l’enfant du couple sera découvert par un ami du bûcheron qui les dénoncera aux SS, ils tueront le bûcheron et tenteront de tuer la bûcheronne et l’enfant. En vain, la bûcheronne et l’enfant vagabondent dans les villes afin d’échapper à la police allemande et vendent du lait et du fromage pour vivre. À la fin de la guerre et de la libération des déportés dans les camps, un homme vient acheter du fromage à la bûcheronne et à l’enfant qui a grandi, cet homme est le père de l’enfant. Plusieurs années auparavant, un homme et sa famille dont deux nourrissons montent dans un train de marchandises, le convoi 49. Un train n’ayant pas de destination et ne faisant que des allers-retours jusqu’à ce que tous les passagers meurent, lorsque cet homme le compris, il donna l’un de ses deux enfants à une femme entrain de prier devant la voie ferrée et retourna avec sa famille. Au cours des trajets il voit les autres passagers, sa femme et enfin son enfant mourir, mais lui tente de garder sa force pour survivre.
Les déportés survivants finissent par être libérés à la fin de la guerre, l’homme va alors errer dans les villes sans but et va finalement tomber sur la bûcheronne et son enfant. Il comprit alors qu’en donnant son enfant il lui sauva la vie et décide donc de repartir en laissant son enfant heureux avec la femme qui la recueillit et évitait le pire.
Nous constatons dans cette œuvre la violence de plusieurs manières, d’une part par l’intériorisation
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