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La peste extrait n°6

Commentaire de texte : La peste extrait n°6. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Mai 2020  •  Commentaire de texte  •  509 Mots (3 Pages)  •  882 Vues

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Commentaire/ Extrait n°6 La Peste:

La Peste, second roman d'Albert Camus, paru en 1947, se passe à Oran et met en scène une ville aux prises avec un fléau majeur, la Peste. L’extrait que nous allons étudier se situe au moment où l’évolution de la peste est en déclin, Cet extrait est considéré comme un moment d’apaisement et de calme contrairement au reste qui est parfois étouffant et triste. Il décrit la baignade entre Tarrou et Rieux.

Nous nous demanderons comment le milieux marins a permis à Tarrou et Rieux de profiter de ce moment d’apaisement.

Nous verrons qu’il s’agit d’un passage de calme et de sérénité mais aussi qu’il existe une certaine harmonie entre les deux personnages.

Ce passage ne représente pas qu’une baignade est un instant d'apaisement pour les deux hommes. On remarque que le champs lexical se rapporte bien-être de Rieux : « tièdes », « tiédeur des mers », « chaleur » (L10; L11; L11).La mer est bienveillante à leur égard, comme le confirme l'adverbe de manière « régulièrement » qui signifie que l'eau est un élément de bien-être. Le contraste entre cette scène reposante et tout le roman est flagrant, nous avons donc affaire à une véritable parenthèse dans le roman. Enfin, nous remarquons que Rieux et Tarrou ne dialoguent pas, une harmonie avec la nature et entre les deux personnages se passe de paroles, qui ne viendraient que perturber ce moment d’apaisement avec la nature et entre les personnages.

Outre le faite que la baignade est un moment d’apaisement il existe aussi une cohérence entre les deux nageurs.Ils adoptent un même rythme Au début du deuxième paragraphe leur nage est décrite séparément : « Rieux se mit sur le dos » (L15), « Tarrou se rapprochait » (L17) ;ils sont aussi différencier par la mention de chacun de leurs prénoms mais aussi du pronom personnel « il » au singulier. Mais ensuite graduellement, les deux hommes se rapprochent l'un de l'autre et trouve un même rythme « ils avancèrent avec la même cadence » (L20-L21) on le remarque au changement des pronoms personnels alors, puisque est utilisé le pronom « ils » : « ils avancèrent »(L20), « ils entrèrent »( L23), « ils précipitèrent »(L23). Enfin, nous relevons l'anaphore de l'adjectif « même »: « le même rythme »(L19), « la même cadence »(L21), « la même vigueur »(L21), « le même coeur »(L26) qui représente encore une fois cette singularité. Ils sont unis jusque dans la pensée, puisque Rieu anticipe les pensées de son ami Tarrou : « Rieux savait que Tarrou se disait..»(L27).Cet extrait constitue donc un moment de bonheur, de soulagement, chez les deux hommes.

Ainsi, cet extrait fait la description d'une parfaite symbiose entre Rieux et Tarrou ainsi qu’entre les personnage et la nature. C'est un véritable moment de répit qu’il leur sera bénéfique face au effort et aux obstacle qui leur reste à venir car la peste n'étant pas encore éradiquée, ils doivent retourner au combat.

Introduction

Une harmonie entre les deux hommes:

  1. Un moment d’apaisement
  2. Un même rythme pour deux

Conclusion

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