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La négritude

Dissertation : La négritude. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  11 Octobre 2018  •  Dissertation  •  1 398 Mots (6 Pages)  •  3 109 Vues

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INTRODUCTION………………………………………………...………….03

  1. LES ORIGINES DE LA NEGRITUDE……………………..……04
  1. Définition
  2. Naissance du mouvement de la négritude
  3. Les auteurs de la négritude
  1. ROLES ET CRITIQUES………………………………….……….06
  1. Rôle sociopolitique
  2. Apport littéraire
  3. Critiques

CONCLUSION…………………………..……………………………………08


INTRODUCTION

 Alors que le colonialisme bat son plein en Afrique et dans d’autres contrées, nait un concept dénommé « Négritude ». Dans un texte intitulé nègrerie le martiniquais Aimé Césaire, premier concepteur de ce concept disait : « La Négritude est la simple reconnaissance du fait d’être noir, et l’acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture ». Ce terme, alors nouveau a influencé la situation sociopolitique chez les peuples noirs.

Qu’est-ce que la négritude ? Comment ce concept a-t-il été créé ? Quels rôles a-t-il joués surtout face au colonialisme ? Telles sont les préoccupations auxquelles nous nous proposons de trouver des réponses à travers ce présent exposé dont l’objet d’étude est « La négritude ».


I. LES ORIGINES DE LA NEGRITUDE

  1. Définition

A partir des années 1930, naît un courant de pensée dont les principaux représentants sont le martiniquais Aimé Césaire, le sénégalais Léopold Sédar Senghor et le guyanais Léon-Gontran Damas. D'essence à la fois poétique et politique, le mouvement de la négritude a pour projet de doter les peuples d'Afrique  marqués par la domination des Blancs d'une identité culturelle propre.

La négritude est donc un concept  littéraire et politique, qui, lié à l'anticolonialisme, influença par la suite bon nombre de personnes proches du « Black nationalism », s'étendant bien au-delà de l'espace francophone.

  1. Naissance du mouvement de la négritude

Le terme « négritude » apparaît pour la première fois en 1934, dans un texte du Martiniquais Aimé Césaire intitulé Nègrerie publié dans la revue l’Étudiant noir. La négritude traduit l’affirmation des valeurs culturelles, historiques et spirituelles africaines. Non seulement littéraire et artistique, la négritude se fait politique notamment à travers la lutte contre le colonialisme et l’humiliation subie par les pays d’Afrique noire. La négritude « plonge dans la chair rouge du sol. / Elle plonge dans la chair ardente du ciel » (Aimé Césaire, Cahier d’un retour au pays natal, 1939). Elle se clame dès lors haut et fort, et l’identité africaine affirme sa dignité et ses lettres de noblesse.

C’est Pigments (1937) du Guyanais Léon-Gontran Damas, qui signe l’acte de naissance littéraire de ce mouvement.

Le troisième chantre de cette négritude est le Sénégalais Léopold Sédar Senghor, qui utilise pour la première fois le terme dans un poème de son recueil Chants d’ombre (1945) : « Nuit qui fonds toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l’unité première de ta négritude. »

La négritude n’apporte pas d’élément vraiment novateur aux idées qui circulent déjà dans les milieux intellectuels noirs : remise en question des valeurs des sociétés occidentales, protestation contre la politique d’assimilation française, affirmation de la valeur des cultures noires, volonté d’obtenir une reconnaissance officielle et véritable des civilisations noires. Elle a cependant le mérite de structurer ce mouvement de pensée et de lui donner une efficacité et un élan nouveaux.

  1. Les auteurs de la négritude

La négritude, au-delà du politique et de la dénonciation des méfaits des Occidentaux en Afrique, revêt un caractère existentiel, pour apparaître comme l’expression de l’irréductible solitude de l’homme dans les œuvres de Damas, comme Pigments (1937) ou Névralgies (1966), dans celles de Césaire (Ferrements, 1960 ; Cadastre, 1961 ; la Tragédie du roi Christophe, 1963 ; Une saison au Congo, 1967), dans celles aussi de Senghor (Hosties noires, 1948 ; Éthiopiques, 1956), mais aussi dans celles du poète sénégalais Cheikh Hamidou Kane (l’Aventure ambiguë, 1961).

À ce mouvement se joignent aussi les Sénégalais Birago Diop, (Contes d’Amadou Koumba, 1947) et David Diop (Coups de pilon, 1956), mais aussi le Malgache Jacques Rabemananjara (Antsa, 1947), le poète congolais Tchicaya U. Tam’si (le Mauvais Sang, 1955), le sénégalais Lamine Diakhaté (Primordiale du sixième jour, 1963) et le congolais Maxime N’Debeka  (Soleils neufs, 1969).


  1. ROLES ET CRITIQUES

  1. Rôle sociopolitique

La Négritude a eu un rôle social et politique, puisque les intellectuels s’en sont servie comme une arme contre le colonisateur. Ces auteurs et politiques ont eu un rôle d’éclaireur, de donner au peuple le sens de la liberté. Pour eux, libérer le peuple revenait à revendiquer sa liberté politique et culturelle, faire connaître à l’occident les aspirations des peuples asservis. C’est l’exemple de Senghor qui fut propulsé à la tête de la République sénégalaise grâce à son acharnement à défendre la négritude.

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