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La littérature nous enivre-t-elle au point de nous faire oublier la réalité ?

Dissertation : La littérature nous enivre-t-elle au point de nous faire oublier la réalité ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Septembre 2019  •  Dissertation  •  3 990 Mots (16 Pages)  •  1 653 Vues

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Pb= La littérature nous enivre-t-elle au point de nous faire oublier la réalité ?

Thèse = La littérature nous enivre et nous éloigne de la réalité

Argument 1. Evoque des choses qui font partie de nos rêves, de nos désirs de s’évader

                        Exemple 1. Charles Perrault, Cendrillon ou la petite pantoufle de verre

                        Exemple 2. Tschick

Argument 2. Elle nous fait voyager (temps, lieux), fantaisie, imaginaire

                        Exemple 1. Harry Potter

                        Exemple 2. Klaus Kordon, die Reise zur Wunderinsel

        Argument 3. Accomplir des désirs profonds qui ne sont pas possible de faire dans la vraie vie en passant par un personnage

                        Exemple 1. Corneille, Horace

                        Exemple 2. Sophocle, Œdipe Roi

Antithèse = La littérature ne nous enivre pas, mais, au contraire, nous ramène à la réalité

        Argument 1. Provoque des émotions très fortes qui nous rappellent la réalité ou des évènements passés de notre vie

                        Exemple 1. Jean Anouilh, Antigone

                        Exemple 2. J.K Rowling, Harry Potter à l’école des sorciers

        Argument 2. Evoque des sujets qui nous irrite

                        Exemple 1. Molière, l’école des femmes

                        Exemple 2. Molière, Dom Juan

        Argument 3. Nous rappelle la réalité de ce que vivaient nos ancêtre (roman historique)

                        Exemple 1. Jean-Pierre Guéno, Paroles de poilus

                        Exemple 2. Klaus Kordon, Paule Glück

Synthèse = La littérature éloigne de la réalité mais ne nous la fait pas oublier

En train de lire 🡪 oubli réalité, mais après lecture, replongé dans quotidien

Type de livre 🡪 éloigne de réalité, mais ne nous fait pas oublier (fantaisie)

        Exemples = Wolfgang Herrndorf, Tschick

                Au XIXe siècle, Gustave Flaubert a entretenu une relation épistolaire pendant près de 19 années avec mademoiselle Leroyer de Chantepie. Le recueil de lettre qu’il lui a écrit, regorge essentiellement de conseils de lecture. C’est ainsi, que dans une lettre datée du 4septembre 1858 on peut lire « Le seul moyen de supporter l’existence, c’est de s’étourdir dans la littérature comme une orgie perpétuelle. Le vin de l’art cause une longue ivresse, et il est inépuisable. C’est de penser à soi qui rend malheureux. ». Flaubert utilise donc le champ lexical de la drogue, l’ivresse et le paradis artificiel en parallèle avec celui des arts et de la littérature et en fait une métaphore. Le vocabulaire de l’orgie, est don contradictoire avec « supporter l’existence », et donc le fait d’être malheureux. Il veut, par là, dire, que la littérature est comme le vin, l’alcool, et qu’elle permet d’oublier les problèmes de la vie et de nous rendre heureux. La littérature nous enivre-t-elle au point de nous faire oublier la réalité ? Dans un premier temps, la littérature nous enivre, grâce au lien qu’elle fait avec nos rêves, nos désirs, nos voyages, et nos désirs profonds. Mais dans un second temps, elle nous ramène également à la réalité à cause d’émotions très fortes qu’elle peut nous provoquer, car elle évoque des sujets qui nous irrite, ou encore parce qu’elle nous rappelle la réalité du quotidien de certains de nos ancêtres.

        Dans un premier temps, la littérature nous enivre. En effet, elle évoque des choses qui font partie de nos rêves, ou encore de nos désirs de s’évader. De la même manière, elle nous fait voyager, ce qui peut nous donner une impression d’ivresse lorsque l’on est en pleine lecture. De plus, elle nous permet d’accomplir des désirs profonds mais malsains que l’on peut avoir en passant par un personnage.

        Premièrement, la littérature évoque des choses qui font partie de nos rêves ou de nos désirs profonds de s’évader. Ainsi, elle nous permet certainement de les accomplir d’une certaine manière avec les personnages de notre lecture. Par exemple, Charles Perrault dans le conte de Cendrillon, nous fait rêver. Puisque le personnage principal, Cendrillon, est, au début du conte, une femme malheureuse, qui, n’osant rien dire à son père, doit obéir aux ordres de sa méchante et orgueilleuse belle-mère. Elle doit s’occuper de toutes les tâches ménagères du logis, et de plus doit dormir dans le grenier. Mais un jour venu, où un bal était annoncé au château du roi, où toutes les jeunes femmes du royaume étaient invitées, afin que le prince trouve la femme qui l’accompagnera pour le reste de sa vie. Mais une fois de plus la belle-mère se révèle très méchantes et orgueilleuse, et ne voulant pas faire d’ombre à ses filles (Cendrillon était plus belle qu’elles), elle interdit à Cendrillon d’aller au bal. Mais c’est sans compter sur la marraine de Cendrillon, qui est une fée, qui, d’un coup de baguette magique, la transforme en lui mettant une magnifique robe, un carrosse, etc… La jeune femme alla donc au bal, et, rencontra le prince qui la trouva encore plus magnifique que toutes les autres. Mais à minuit, Cendrillon dut rentrer chez elle, car tous les pouvoirs que lui avait donner sa marraine s’en alla. Mais dans la précipitation, elle laissa tomber une de ses pantoufles de verre. Ainsi, le prince décida de faire tout le tour du royaume, afin de retrouver la femme à qui elle appartenait. Il retrouva bien entendu Cendrillon et se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Ainsi, ce conte nous fait rêver, puisqu’il nous expose à nos rêves : se marier avec un prince charmant et avoir beaucoup d’enfants. De plus, la jeune Cendrillon fait preuve d’une évolution sociale très remarquable, puisqu’elle était « bonne », et passe le reste de ses jours auprès de l’homme qu’elle aime qui est un prince. Une telle évolution sociale est le rêve de tous citoyens. De la même manière, Wolfgang Herrndorf, dans son roman Tschick, nous enivre en nous donnant soif d’aventure et en nous faisant rêver d’une amitié aussi forte. En effet, Tschisck et Maik, deux adolescentes de 14ans se rencontrent à l’école, font la connaissance l’un de l’autre une fois l’été venu. Se sentant délaissés chacun de leurs côtés familiaux, ils partent ensemble en vacances avec une vielle Lada volée, afin d’oublier leur quotidien. Durant ce voyage, ils font plains de belles rencontres, et créent une amitié indénouable entre eux : désormais, ils se partagent tous leurs secrets et toutes leurs émotions. Ainsi, ils font un voyage extraordinaire. Ce livre fait rêver son lecteur, car beaucoup de personnes envies une relation amicale aussi forte. De plus, les deux jeunes adolescents partent ensemble en vacances afin de fuir leur quotidien et leurs obligations, se que beaucoup de personnes aimeraient faire. La littérature peut donc nous enivrer en nous donnant foi en nos rêves : si c’est possible pour nos personnages de roman, pourquoi pas pour nous, et en nos désirs de nous évader ? Mais cela n’est pas le seul aspect de la littérature qui nous permet de s’évader, elle nous fait également voyager.

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