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La littérature d’étude:la comédie sociale

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Par   •  27 Mai 2022  •  Cours  •  1 067 Mots (5 Pages)  •  661 Vues

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Troisième objet d’étude : La littérature d’étude:la comédie sociale

Oeuvre intégrale : Les Caractère, La Bruyère

XVIIe siècle : Le siècle des moralistes

I/ les moralistes

Le terme « moraliste » appartient à la même famille que le mot «  moeurs ». Les moralistes sont ceux qui observent les moeurs, c’est-à-dire les actions et les comportements de l’hommes : « Je me referme seulement dans cette science qui décrit les mœurs, qui examine les hommes, et qui développe leurs caractères », écrit La Bruyère (Les Caractères, 1688)

A partir de leurs observations, les moralistes réfléchissent à la condition humaine. Leur regard est souvent assez pessimistes sur la nature humaine. A l’optimisme des humanistes, remis en cause par les guerres de religion, succède une « crise de la conscience européenne », caractéristique du XVIIe.

II/ la fortune des genres brefs

Dans une société mondaine où l’attention est volatile, les moralistes trouvent dans les formes fragmentaires un moyen de renouveler sans cesse la posture du narrateur et de démultiplier les attaques. La dispersion des remarques permet aussi d’aborder u nombre infini de sujets.

Les maximes et sentences proposent, dans une forme concise, un précepte, une règle de vie. Elles créent la surprise par des tournures frappantes comme l’antithèse « Peu de gens sont assez sages pour préférez le blâme qui leur est utile à la louange qui les trahit » (la Rochefoucauld, Maximes)

Les portraits décrivent des personnages en action et mettent en lumière défauts et qualités. La Bruyère privilégie le registre satirique, ses portraits permettent d’incarner des réflexions plus générales dans des types humains.

Les essais exposent sur des sujets variés une réflexions personnelle, librement organisée. Les essais ne sont pas toujours brefs, mais les auteurs du XVIIe siècle les présentent volontiers comme des fragments :dans les Pensées, Pascal propose moins un système qu’une pensé en mouvement continuelle.

Les discours et lettres sont adressés à un auditeur ou un à lecteur. Ils visent à convaincre et à persuader par le déploiement de l’art oratoire . Bossuet, évêque de Meaux, se distingue par l’éloquence de ses Sermons.

III/ La stratégie de l’argumentation indirecte

Les moralistes pensent qu’il faut d’abord plaire pour instruire « tant les hommes se gouvernent plus par caprice que par raison » (Pascal, Pensées, 1670). Ils ont donc souvent recours à l’apologue qui est un récit plaisant proposant une leçon ou une morale.

Les fables de La Fontaine, inspirées d’Ésope, sont des récits allégoriques proposant une réflexion sur l’homme (« le Bûcheron et la Mort ») ou sur la société (« Les Animaux malades de la peste »)

Les pièces de théâtre , et particulièrement les comédies, mettent en scène des types humains (l’avare, l’hypocrite, la précieuse, etc.) et invitent le spectateur à réfléchir sur lui-même ou sur des problèmes sociaux en lui tendant un miroir grossissant ses défauts. Les titres et sous-titres de ses comédies ciblent donc souvent un trait de caractère : l’Avare, Le Malade Imaginaire, Le Misanthrope ou l’Atrabilaire amoureux.

L’honnête homme du XVIIe siècle

I/ une quête d’absolue perfection

Est « honnête » celui qui est honorable digne et revêtu d’honneurs, celui qui est vertueux. A ce sens moral s’en ajoute un autre, plus mondain, désignant l’art de plaire en société. L’« honnêteté » unit ainsi dans l’excellence l’être et le paraître, qui se réfléchissent l’un l’autre. C’est dire que même si « l’honnête homme » est essentiellement un homme de cour, il ne doit pas être un courtisan, adepte de l’intrigue et de la flatterie. A la suite de l’Italien Baldassar Castiglione suis, dans le Courtisan (Venise, 528), dresse le portrait de l’homme de cour idéal, de nombreux auteurs français en détaillant les qualités. Les traités de « civilité » deviennent non seulement un genre à la mode mais un genre littéraire à part entière. Les plus célèbres sont, sous le règne de Louis XII, L’honnête homme ou l’art de plaire à la Cour (1630) de Nicolas Faret et, sous le règne de Louis XIV, le Discours sur la vraie honnêteté (1677) du chevalier de Méré.

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