La chartreuse de parme

1. Un héros romantique

• Fabrice = en quoi est-il un héros puisque pour l’instant il n’a rien accompli. Mais Stendhal nous dit bien qu’il va se comporter un héros et que malgré tous les obstacles qu’on met sur sa route, il va s’en sortir.

• Apres révolution fr qui a promis liberté égalité fraternité, XIXe siècle s’ouvre avec un dynamisme marqué d’illusions et de désillusions

1. exaltation

• A peine est-il arrivé à sa cellule, qu’  « il courut aux fenêtres ». Le passé simple souligne la précipitation avec laquelle il se rue sur la fenêtre et montre le caractère fougueux du personnage.
• Loin d’être abattu, désespéré, impressionné, Fabrice se précipite vers la fenêtre.
• En plus de se distinguer par le fait qu’il est en mvt alors qu’il est en prison, dès qu’il se trouve à la fenêtre, Fabrice s’échappe, se promène par son regard. Ses yeux sont actifs, ils « furent attirés », il « plongeait ». Ces verbes emprunté au lexique du mouvement donnent une spécificité au regard de Fabrice qui ne se laisse pas imprégné par l’atmosphère de la prison. La fin du texte confirme la mobilité de son regard qui vagabonda pendant « 2 heures » et le participe présent « arrêtant » suggère que jusqu’alors, ses yeux étaient en mouvement.

• Son corps est réduit à l’immobilité, il lui reste la liberté de son esprit et de son regard.

• Après 2h de contemplation, on peut imaginer un personnage doté d’une richesse intérieure exceptionnelle. Fabrice est un perso dynamique qui pense, rêve, imagine.

1. Solitude, enthouisame

• Stendhal précise que la lumière qui inonde la cellule est celle de 8h et demi du soir, heur où le soleil se couche. Le « brillant crépuscule rouge orangé », thème récurrent surtout chez les romantiques, reflète la passion de ce perso romantique. La fusion entre l’illumination intérieur de Fabrice et le caractère sublime du paysage qui devient spectacle = mise en scène. (paysage romantique)
• + évoquation très romantique des astres avec les adv qui sont des modalisateurs mélioratifs « majestueusement » et « parfaitement »

• L’euphorie du héros passe par des adj hyperboliques qui forment une gradation : « ému et ravi … sublime » et qui montre l’état d’exaltation croissant, démesuré et sans limites du héros.

• Stendhal assorti le verve « s’écria » avec l’adv « tout à coup » tel un cri du cœur qui représente l’enthousiasme débordant et romantique du personnage.

1. Soif de liberté (paradoxal = prison)

• C’est un perso libre, épris de liberté
• L’ellipse narrative des 2h pdt lesquelles Fabrice contemple, montre un condensé de ce que pense Fabrice dt le regard se promène librement.
• Il semble indifférent à sa condition de prisonnier. Il n’adresse pas la parole au geôlier. Il ne s’appesantisse pas sur les raisons de son emprisonnement. Il pourrait se lamenter, avoir de la rancœur envers le gouverneur. Ms Fabrice ne s’en soucie nullement. « sans songer autrement à son malheur » et « au lieu d’apercevoir à chaque pas les désagréments et des motifs d’aigreur », Fabrice se sent libre, libre des ses pensée et de ses émotions.

• Stendhal dresse un parallélisme entre « la grande quantité d’oiseaux de toute sorte », prisonnier dans « de jolies cages »  et Fabrice qui « entrait dans sa prison ». Malgré leur enfermement, Fabrice autant que les oiseaux paraissent libres de leurs pensées et de leurs émotions. Tandis que les oiseaux  chantaient  et saluaient « les derniers rayons du crépuscule », Fabrice lui  chante son amour.

CL = Fabrice est un héros non pas pour son courage, sa bravoure ou encore pour ses caractéristiques physiques, mais il se distingue par son enthousiasme, son feu intérieur de telle manière que la prison lui parait telle une prison dorée.

1. Une prison dorée, les douceurs de la prison

1. Obstacles

• Le regard de F se porte sur la forteresse  = nombreuses occurrences du terme « prison » x3

• geôlier et « les fenêtres grillées » rappellent l’impossibilité de s’évader. En outre Fabrice remarque également qu’il y a le palais du gouverneur où se trouvent les bureaux de l’état-major qui rend impossible toutes tentatives d’évasion. Ces éléments représentent tant d’obstacles à franchir que le narrateur n’élude en rien.
• Toutefois, il n’y a pas de description de la cellule puisque le regard de Fabrice ne s’y arrête pas et préfère se précipiter sur le paysage dehors.

1. Coup de foudre / passion amoureuse

• Les lecteurs sont surpris, étonnés et s’interroge sur le choix des adjectifs pour qualifier le décor.

L’adjectif qualificatif qui connote la subjectivité « sublime » est repris 2 fois pour qualifier « la vue » et « le spectacle ». De même, le narrateur évoque 2x « le joli palais du gouverneur » et les « jolies cages ».

• Le point de vue interne permet de passer d’une description d’un paysage sans intérêt à un paysage altéré par les sentiments amoureux de Fabrice.

La vue devient « sublime » puisque Clélia « doit jouir de cette vue », le monde semble « ravissant » car c’est celui où « vit Clélia », le palais où loge le gouverneur et sa fille est « jolie »

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