La Femme dans sous le voile de la mariée
Commentaire d'oeuvre : La Femme dans sous le voile de la mariée. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar CLANDERS • 21 Décembre 2020 • Commentaire d'oeuvre • 1 684 Mots (7 Pages) • 22 398 Vues
INTRODUCTION
Une femme mariée est celle qui s'occupe de son foyer. Elle veille sur ce qui se passe dans son foyer et ne mange pas le pain de la paresse. Elle travaille d'une main joyeuse et apporte de la nourriture dans sa maison. Elle est revêtue de force et de gloire, et elle prend soin de ses enfants, son mari et de la famille de son mari. Elle tend la main aux membres de la famille de son mari et quand elle ouvre sa bouche, des instructions aimables y sortent. Elle lui apporte soutien, affection, conseils et pardonne toujours quel que soit le motif. Sur ce thème plusieurs ecrivains portent leurs regards. De ce nombre d’écrivains figure Mathurin Goli Bi Irie. Né le 09/05/1960 à Vrigrita dans le département de Bouaflé. Professeur de Lycée de Lettres modernes, depuis 2014, il est adjoint au chef d’établissement au lycée moderne 1 de Grand-Bassam. Passionné de la littérature, il est l’auteur de plusieurs œuvres (poétiques, romanesque et théâtrales). Dans ce contexte, dans son œuvre sous le voile de la mariée, Mathurin Goli Bi Irie fait la peinture de l’image de la femme. Cependant, comment parle-t-il d’elle dans cette œuvre ?
Dans notre étude, nous parlerons de l’image de la femme dans l’œuvre.
- AU PLAN SOCIAL
- FEMME MATERIALISTE
Dans sous le voile de la mariée, la femme est perçue comme une femme matérialiste. Pour elle a tout pris il faut viser l'argent en oubliant la chose la plus importante au monde qui est la santé et qui ne s'achète pas. Car dans le chapitre 1 nous percevons que la femme fait de l’argent sa priorité. « Dans la république de Zougouzaga,….lui sourit ». (Référence page 24-26) ce passage nous laisse voir une femme matérialiste dont la principale raison de se mariée est d’acquérir des biens et des avantages matériels car sans ces chose cela ne vaut pas la peine de se marié.
- FEMME EGOÏSTE
Dans ce roman, la femme apparait comme une égoïste elle pense à elle en premier lieu et ignore les besoins des autres, trop occupée à ne voir que son propre ego. Elle n'est donc pas facile de vivre avec une personne égocentrique. Elle exige constamment les compliments et le soutien de son mari. Néanmoins, elle n'est pas disposée à donner quoi que ce soit en retour. Cela se justifie au chapitre 6 du roman « De quoi Jean Jacques pouvait…..se déniant, se perdant » (Référence page 63-64). Par ces actes nous pouvons jugez que Kirala la femme de Gozié est égoïste elle ne pense qu’a elle-même et à ses intérêts sans prendre en considération l’avis, le souci des autres.
- FEMME ORGUEILLEUSE
L’orgueil est une forme d’immaturité et l’amour est une preuve de maturité. Sous le voile de la mariée fait la peinture d’une femme orgueilleuse. L’amour n’est donc pas un sentiment, mais c’est cette force qui gouverne notre mentalité et nous pousse à demander pardon quand il faut, à s’excuser quand il faut, à restaurer la paix. Dans le chapitre 5 de la deuxième partie l’orgueil de la femme est indiscutable « Kirala, prit la route ….. n’en avait dit mot. (Référence page 124) à travers ce passage Kirala avale son orgueil elle fait preuve d’immaturité.
- LA DECEPTION
Au début d’une relation, tout est parfait en général, avec une vision toute rose de l’avenir! Mais la réalité vécue après un coup de foudre et une période de lune de miel est inévitablement un peu différente! Vivre en couple c’est un engagement, une responsabilité, un affrontement avec les contraintes du quotidien et les différences de personnalité. C’est aussi accepter de faire le deuil du conjoint idéal que nous avions imaginé. A travers l’œuvre nous voyons l’image de la femme déçue. Dans la deuxième partie du roman au chapitre 4 « Revenue à elle, Kirala….je t’en prie ». (Référence page 108-115). Par ces lignes nous pouvons justifier l’image de la femme déçue.
- AU PLAN CONJUGAL
- FEMME INSOUMISE
Le mot soumission est souvent mal compris et mal utilisé. En fait, être soumis, c’est être sous la couverture, protection, responsabilité de son mari en vue de l’accomplissement de la mission que Dieu leur a confié. Dans le chapitre 4, L’homme n’est pas le seul chef de famille. La femme à ses côtés, dispose des mêmes droits que lui, pas question de se rabaisser ou de l’encourage avec le respect et l’honneur qui lui est dû. «Article I : Est membre de cette association….. à son mari » (Référence page 51-54) a travers ce passage, l’adhésion de Kirala a l’association des femmes mariées du quartier lui rend insoumise et rebelle car ces articles ne sont qu’en faveur des femmes sans pensé au véritable chef de famille.
- FEMME MANIPULATRICE
Dans le roman, la femme manipule son mari par la culpabilisation ou en posant des ultimatums… Il y a une différence entre dire des choses pour faire grandir son mariage et dire des choses dans le but de contrôler son mariage ! Elle ne lui fait pas part de ses émotions et de ses sentiments avec honnêteté par ses paroles, sans volonté de contrôle. A titre d’exemple : « Elle avait ravalé son….ses illusions villageoises » (Référence page 65-66) Ce passage encore une fois nous montre l’image de la femme manipulatrice.
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