La Curée de Zola

                                La curée de Emile Zola (1871)                                      

                                            L’incipit

La curée a été écrite par Émile Zola en 1871 et est le second volume de la série Les Rougons-Macquart.

Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. c'est l'un des romanciers français les plus populaires, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier.

Dans ce commentaire composée nous allons analyser l’incipit de l’œuvre en plusieurs parties.

Une première partie sur l’impression de tableau que nous donne le début du roman qui sera en deux sous-parties, l’utilisation des sens et la notion de fin qui est utilisée. La deuxième partie sur les personnages divisés en deux sous-parties, le milieu social des personnages et l’impression de confusion donné par la vision de Renée.

En effet, cet extrait peut nous faire penser à un tableau car énormément de détails sont donnés sur l’environnement, les couleurs et les bruits.

Dans cet extrait, les sens sont souvent sollicité en particulier la vue et l’ouïe.

Par exemple à la ligne 37 : « échange de regard » ou à la ligne 28 : « binocle » ou encore à la ligne 15 avec le verbe conjugué à la première personne : « voit ».

Également, l’ouïe est sollicité avec des évocations de couleurs qui enrichissent la description avec à la ligne 16 : »gris clair », ligne 12 : « jaune paille », ligne 13 « gros bleu »,…

L’idée de fin est aussi avancé à travers l’expression « au retour » (l l1) car il s’agit de la fin d’une après-midi de promenade au bois de Boulogne. « le soleil se couchait dans un ciel d’octobre (l 5/6) et « un dernier rayon » (l 7) évoque la fin de la journée.

De nombreuses expressions comme « ciel d’octobre » (l 5) ou « cette après-midi d’automne » » (l 33) rappelle l’automne qui est une saison qui rappelle la fin de l’année.

De plus cette incipit nous apprends plusieurs choses sur les personnages de ce roman.

Maxime et Renée sont des gens de la noblesse, on le devine grâce à plusieurs indications.

D’une part, les voitures de luxe, les vêtements ainsi que le caractère des personnages indique une certaine aristocratie.

De surcroît le nom à particule de Laure d’Aurigniy évoque la richesse.

Enfin le motif de la promenade est particulier à la bourgeoisie et indique que les personnages de ce roman ne travaille pas (oisiveté) et ont même du personnel et le bois de Boulogne est à cette époque là un lieu pour voir et être vu entre les riches.  

L’incipit est décrit par la vision de Renée qui est une vision confuse et flou car elle est myope. Elle impose donc une description par tâches de couleur ou de lumière dans laquelle l’imprécision domine. Cette manière de procéder par aplats, au dépend de lza précision réaliste Évoque la technique impressionniste contemporaine de Zola.

...