L’Etranger, 1942, Albert Camus (dénouement).
Commentaire de texte : L’Etranger, 1942, Albert Camus (dénouement).. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zozof • 1 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 400 Mots (2 Pages) • 1 501 Vues
L’Etranger, 1942, Albert Camus (dénouement)
→ Comment à travers ce monologue Meursault accède à la paix ?
I- Un passage lyrique
a) La quiétude enfin retrouvée
-sentiments et sensations personnels pleinement livrée au lecteur dans un monologue où la première personne est associée à des verbes de perceptions.
-sentiment d’apaisement dû au départ de l’aumônier et à sa solitude.
-sommeil réparateur qui symbolise la renaissance du personnage : tous ses sens sont en éveil et il est serein.
-cadre temporel favorable à la quiétude.
b) La fusion lyrique avec le monde
-communion avec la nature → référence aux sensations visuelles, auditives et olfactives qui montrent que la vie de Meursault prend une certaine valeur.
-emploi du verbe ouvrir : il se livre pour la première fois, il ne fait plus qu’un avec le monde.
-oxymore : le personnage accepte l’absence de sens et l’absurdité de l’existence.
c) Le lyrisme de l’écriture
-comparaison alliée aux répétitions + anaphores qui accentuent les sentiments de Meursault et donc le lyrisme.
-usage dominant de l’imparfait qui fait durer le sentiment de plénitude.
-le présent de Meursault se mêle au passé.
II- L’acceptation de la mort et la revendication de son étrangeté
a) Le détachement par rapport à la mort
-mort évoquée par les sons, par des périphrases, des euphémismes → Meursault ne perd pas son calme et la mort n’est plus effrayante pour lui, il l’accepte même et lui trouve même un bénéfice.
-réveille du souvenir de sa mère ce qui est exceptionnel.
-l’expérience de la mort permet à Meursault de comprendre sa mère → la mort donne rétrospectivement de la valeur à la vie de Meursault.
-la pensée du bonheur de sa mère le déculpabilise et le rend sensible → il se considère comme un bon fils comme il n’a pas pleuré.
b) Un homme étranger mais heureux
-la colère et la révolte contre l’aumônier ont été thérapeutique pour Meursault → sérénité sur la prise de conscience de son amour de la vie, de son appartenance intégrale au monde et son bonheur passé mais aussi actuel.
-Meursault souhaite recevoir « des cris de haine » → dernière pensée paradoxale qui montre qu’il assume sa vie et qu’il revendique sa différence et son « étrangeté ».
-la confrontation de Meursault avec la mort transforme l’anti-héros en véritable héros : il assume ses actes, ce qu’il est et son destin qu’il a d’abord vécu sans le vouloir.
Conclusion :
-personnage en paix
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