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LES DEUX RATS, LE RENARD ET L’OEUF Fin du Discours à Mme de la Sablière, Livre IX,11

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Par   •  18 Avril 2021  •  Commentaire de texte  •  885 Mots (4 Pages)  •  2 465 Vues

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LES DEUX RATS, LE RENARD ET L’OEUF Fin du Discours à Mme de la Sablière, Livre IX,11

Introduction

Le texte est une fable qui s'appelle Les deux rats, le Renard et l'Œuf écrite par Jean de La Fontaine. Cette fable appartient au Discours à Mme de la Sablière . Mme de la Sablière est une femme passionnée par les sciences et qui est une protectrice des Arts.

On peut se demander comment Jean de la Fontaine parvient à nous faire partager sa réflexion ? Afin de répondre à cela nous allons suivre les mouvements suivants, la découverte de l’Œuf, puis une argumentation implicite, suivis d’une invention et nous analyserons la morale.

Partie 1 : La découverte de l’œuf (vers 179 à 184)

Vers 179: apparition d’un problème , deux rats affamés un seul œuf

Problème résolu vers 180 : ils sont de la même espèce il ne se battront donc pas.

Vers 180 et 181: “bœuf”

phénomène d’intertextualité

La grenouille qui veut se faire aussi grosse qu’un bœuf

on comprend que lorsqu'on n'est pas satisfait de ce que l'on a , on envie les autres et ce qu'ils ont

Les verbes « suffisait » et « n'était pas besoin » qui sont à l'imparfait descriptif montrent que les deux rats se contentent de ce qu'ils ont.

Ces deux vers représentent une sorte de pause dans laquelle implicitement le fabuliste livre sa conception du bonheur.

Il rend donc les animaux plus proches des hommes, ce qui va permettre de persuader plus facilement de l'intelligence des animaux

Vers 182: “plein d’appétit et d'allégresse

Octosyllabe

rythme le vers

effet d'insistance sur allégresse

Ils éprouvent un sentiment de joie, caractéristique humaine. Les deux rats apparaissent une nouvelle fois proche de l'espèce humaine.

Opposition au vers 183 et 184, qui est très long, due à l'enjambement

Vers 183: “Ils allaient de leur oeuf mangé chacun sa part “

Partage > raison

Partie 2 : Une argumentation implicite (vers 184 à 190)

Vers 184 : “Quand un Quidam parut. C’était maître Renard”

Quidam

Créer un effet d'attente

signal au lecteur que cela est valable sur les Hommes

Renard :

Fait penser à la fable Le corbeau et le Renard > le renard vole un bien

Ou encore au Roman de Renart, ou l’apparition du Renard est une menace. (vers 185)

Proposition subordonnée à valeur circonstancielle de temps que l'on peut remplacer par « Lorsqu’un Quidam apparut » > élément déclencheur

Cette apparition et ce caractère soudain est appuyé par l'emploi du passé simple

Vers 185 :

Adjectifs en fonction d'épithète ==> expansion du nom

Rythme du vers : retour à l'octosyllabe qui donne une certaine légèreté > le fabuliste vit dans cette péripétie un événement sans gravité.

Le récit s'étoffe. Le lecteur est intrigué.

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