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LECTURE ANALYTIQUE

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Par   •  24 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  1 097 Mots (5 Pages)  •  639 Vues

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 Lecture analytique n°3

Du héros à l’anti-héros

Louis-Ferdinand Céline est un auteur français du XXème Siècle qui a paru Voyage au bout de la nuit en 1932, blessé lors de la première guerre Mondiale c’est ce qui lui donnera le déclic pour commencer à écrire. Il notamment sorti : Mort à crédit en 1936, L’Église en 1933 ou encore Progrès en 1978. Céline est connu pour son antisémitisme et d’avoir était un « collaborateur » du régime de Vichy durant la 2nd guerre Mondiale. Il s’exile au Danemark de peur d’être exécute, Louis-Ferdinand fut arrêté et emprisonné pendant 1 an. En 1955, il revînt en France amnistié. Récit semi-autobiographique des péripéties d'un antihéros à la guerre, en Afrique, aux États-Unis avant finalement qu'il ne s'installe comme médecin en France, ce roman écrit dans un ton familier, usant forces argots, se caractérisait par son personnage en quête d'un sens qu'il ne trouvera jamais, et par le dégoût et la colère que fit partager l'auteur sur la stupidité et l'hypocrisie de la société. Dans l’extrait Bardamu, personnage-narrateur est confronté aux horreurs de la guerre, se livre à une critique, en revendiquant sa propre lâcheté. Il se définit comme un anti-héros. (Reprise problématique). Dans un premier temps nous verrons que Bardamu est un anti-héros puis dans une deuxième partie que l’auteur livre un regard critique.

I) Bardamu, un anti-héros

   

     Sa lâcheté :

→ Bardamu est fière d’être lâche, cela montre la singularité de ce personnage il se pose une question et utilise le mot « seul » : « Serais-je le seul lâche sur la Terre ? » L1. De plus il utilise une hyperbole et effectue dès la phrase suivante une antithèse avec « seul », « Perdu parmi deux millions de fous [...] » L1-L2

→  Bardamu revendique clairement sa peur de la guerre en répétant le mot « peur » L21

→ Comparaison qui justifie la naïveté du personnage  > on ne sait pas ce qu’est la guerre tant qu’on la pas vécu : « On est puceau de la guerre comme on l’est de la volupté » L10

             Sa colère :

→  Bardamu reproche au colonel de faire la guerre, il utilise de l’ironie à travers une phrase exclamative : « Continuez, colonel, vous êtes dans la bonne voie ! » L18-19

→  Champ lexical de la trahison : « sale âme », « fuite », « meurtre en commun » + utilisation du passif L11-12

→  Bardamu mime sa colère en utilisant une allitération [r] : « détruire, respire, détruire, rage, enragés » L5-6

→ Le personnage est perdu dans sa colère > accumulation de question rhétoriques : « Dans aucune d’elles il y avait donc l’ordre d’arrêter net cette abomination ? », « On ne lui disait donc pas d’en haut qu’il y avait méprise ? », « Abominable erreur ? », « Maldonne ? », « On s’était trompé ? » L16-17

→  La mort n‘épargne personne : «  On y passerait tous, le colonel comme les autres, tout le mariole qu’il semblait être, et sa carne ne ferait pas plus de rôti que la mienne quand le courant d’en-face lui passerait entre les deux épaules ». Ici métaphore « courant »/ balle et « d’en face »/ ennemi

       

L’éloge paradoxale de la prison :

→ Bardamu préférerai être en prison plutôt qu’a la guerre : « Ah, combien n’aurais-je pas donné à ce moment-là pour être en prison au lieu d’être ici, moi crétin ! » L33-34

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