« L’Albatros », Baudelaire

« L’Albatros », Baudelaire

Présentation de l’auteur :

L'Albatros est un poème, de Charles Baudelaire.Charles Baudelaire est un écrivain français du XIX ème siècle née en 1821 et décédé en 1869. Ses recueils sont Les Fleurs du Mal parus en 1857, Petits poèmes en prose parus 1869.C’est un auteur tourné vers le classicisme et le romantisme.

Présentation de l’œuvre :

Le poème est paru dans le livre intitulé les fleurs de mal. Ce recueil de poèmes englobe la quasi-totalité de la production de Baudelaire de 1840 jusqu'à sa mort en 1867. Baudelaire y exprime sa réflexion esthétique, son refus de l’utilitarisme. Charles Baudelaire subira un procès suite à la parution de ce recueil.

Présentation de poème :

«  L’albatros » est un poème composé de quatre quatrains, est un poème qui aurait été inspiré à Baudelaire lors de son voyage en mer vers l’Île Maurice. Le texte évoque une scène de vie en mer au cours de laquelle un albatros, qui s’est posée sur un navire, est capturé par les marins qui en font leur souffre-douleur. Mais la dernière strophe nous invite à une relecture du texte puisqu’elle explicite une analogie entre l’oiseau et le poète.

Lecture :

Les mouvements du texte :

- (vers 1 à vers 4) : L’albatros dans le ciel

-(vers 5 à vers 12) : L’albatros sur le sol

-(vers 13 à vers 16) : L’analogie

Analyse linéaire :

 L’albatros dans le ciel :

Le vers 1 nous donne cadre spatio-temporel  avec le terme « souvent », « hommes d’équipage ».Dès ce vers le champ lexical de la mer est perceptible : « équipage » (v.1), « mers » (v.2), « voyage » (v.3), « navire » (v.4). L’auteur utilise aussi le terme «  pour s’amuser » qui traduit la gratuité de l’acte, qu’on verra par la suite.

Dans le vers numéro 2 c’est l’enter en scène de l’albatros immédiatement décrit comme un animal majestueux : « vastes oiseaux des mers » ce qui est une périphrase. La violence des marins apparaît aussi dès le vers 2 avec l’utilisation du verbe d’action « prennent ».

L'expression du vers 3 : « indolents compagnons de voyage », signifie le calme et la complicité de l'oiseau. « indolents compagnons de voyage » est encore une périphrase revoyant a l’Albatros.

Le vers 4 changes d’atmosphère, notamment avec l’expression « gouffres amers », métaphore d’une mer avec des grandes vagues et de grands creux. Le verbe « glissait » affirme aussi la présence de l’eau.

 L’albatros sur le sol :

Dans le vers 5, nous trouvons le terme « les planches », une synecdoque pour le pont du navire, les planches étant les éléments qui constituent le pont.

Le vers 6 est constitué d’une périphrase métaphorique «  ces rois de l’azur »  qui s’oppose aux adjectifs péjoratifs « maladroits et honteux ».

Dans le vers 7 Baudelaire utilise l’adjectif « piteusement » qui est encore péjoratif pour qualifier l’albatros mais il utilise aussi « Les grandes ailes blanches » s’opposent une nouvelle fois au début du vers, et renvoient à la différence entre la majesté de l’oiseau dans les cieux, mais l’inadéquation de ses attributs sur le sol.

Le vers 8 rappelle le lieu de l’action, le pont du navire avec la comparaison « Comme des avirons », et l’inutilité des ailes dans le bateau.

...